Un dimanche normal. A deux doigts du Printemps véritable, courage. Un peu de jardinage. Mince, maladroit coup de binette, je décapite le premier freesia alors qu'il était, au bout de deux ans, dans sa première floraison. J'ai pitié de mes plantes, je change d'activité. J'ouvre un livre sur les sushis et je meurs de rire en lisant "Refroidissez le riz avec un éventail"
Il est temps de répondre à l'invitation qui m'a été faite. On me gâte. On me coupe ma viande. Mon radius s'est récemment fracturé. Le temps permet la promenade. Nous partons. Nous traversons la ville. Trois jeunes garçons, 36 ans à trois, nous interpellent. "Voulez-vous jouer avec nous ," L'un d'eux a un jeu de cartes en main. Nous jouons le jeu. Nous avons raison. Titouan est doué . Mathis aussi et Andy est un charmant supporter. Amusant. Andy a le bras en écharpe. Nous avons chacun un plâtre. Lui, c'est l'humérus.
Les cartes défilent sous nos yeux. J'en choisis une, la mémorise. Non sans blague. La revoilà. Une fois, deux fois, trois fois. Ces jeunes gens me subjuguent. Je m'émerveille. Je leur propose de me rejoindre prochainement, dans un café où des conteurs content. L'un d'eux fait lui aussi, des tours de magie avec des cartes.Les rencontres sont importantes dans la vie. Nous nous séparons. Nous traversons un grand parc, nous arrêtons devant la volière. La caille fait bien piat piat piat piat piat mais il faudra que je peaufine sa description. Devant la buvette je fais une rencontre délicieuse : quatre paires d'oreilles qui aiment bien m'écouter et le disent. Nous échangeons puis nous séparons. Nous finissons notre périple deux heures après. Le thé aux fruits et les pâtisseries orientales font du bien. Fin du dimanche normal.
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