jeudi 20 mai 2010
De jardin en balcon en passant par le pré à Vezin Le Coquet
"Anastahasia aux cheveux roses" a dit ses histoires devant des enfants acteurs et actifs.
Ils ont tout vu jusqu'à l'huile de la jarre. Pour de vrai pour de faux, pas si mal. Lania a quitté la Médiathèque en pensant "Jolie séance"
mercredi 19 mai 2010
De pré, en jardin, en balcon à la Médiathèque de Vezin Le Coquet ce 19 mai 2010
Audacieux : Naissance en direct de Anastasia qui dit les histoires en cheveux roses. Et Merci aux deux gardes du palais, à tout le jeune public du Centre de Loisirs et à leurs accompagnatrices. 45' d'une belle co-habitation de paroles. Donc Ma main n'est pas une main. Ah bon, et c'est quoi alors ?
C'est une fleur. Ses doigts sont ses pétales. Je lui parle. Je lui demande
"Fleur est-ce que tu m'aimes ?" Elle me répond
"Oui, je t'aime"
Je lui demande "Comment tu m'aimes ?"
Elle me répond "Un peu" -l'auriculaire se plie- beaucoup -l'annulaire se plie aussi- passionnément -le majeur se plie encore- à la folie -l'index se plie se plie- point du tout -le pouce se replie-
Point du tout ???? -petite tapette d'une main sur l'autre- Je lui dis mécontente "Vilaine petite fleur, heureusement que Ma Maman m'aime de tout son coeur !" Ne dirait-on pas une petite histoire pour la fête des Mamans ?
Lecture : Histoire d'un coq têtu (inspiré du répertoire espagnol)
Il était une fois des poules dans un poulailler.
Pic pic pic pic pic elles font du bruit. Pic pic pic pic pic elles picorent.
Soudain c'est le silence. Les poules s'arrêtent de picorer et lèvent la tête. Elles admirent leur Coq préféré. En silence, bouche bée. Faut dire que sa crête est superbe. Faut dire que son plumage est phénoménal. Lui ne les voit pas. Lui, il s'imagine marchant vers la colline. Il prend sa décision. Au revoir mes pouletteds. Elles font toutes la tête. Quant à lui, il avance sur le chemin d'un bon pas et ritournelle au bec
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq avance sur le chemin Quand soudain ses pattes heurtent une besace, une sorte de gros sac mou. Il est intrigué. Qu'y a-t-il dans la besace. Il se penche, prend, ouvre et découvre des pièces d'or. Coq n'a que faire de pièces d'or. Mais le roi pourrait les aimer. Et s'il est content, il remerciera Coq. Peut-être même qu'il remerciera Coq ? Peut-être même qu'il le fera hum hum hum che va lier ? Et pourquoi pas ! Rien qu'à l'idée voilà Coq pressé de se rendre au palais.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq court sur le chemin quand soudain Rivière traverse la route.
Hein quoi comment, que fait-elle là. Coq ne peut plus passer. Il ne sait pas sauter aussi loin, il ne sait pas nager. Coq est mécontent. Il dit "Rivière, ôte toi de là s'il te plaît, je veux passer, je suis pressé, je me rends au palais !"
Mais Rivière ne bouge pas. Elle coule, de la source à l'entrée du fleuve.
Coq comprend qu'elle ne veut pas s'ôter de là. Il dit que puisque c'est ainsi Rivière verra ce qu'elle verra
et de son bec Coq huuuuuuuuuuuuipsch, becque becque becquetée, Coq boit Rivière en son entier. Plus de rivière à traverser.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq court sur le chemin quand soudain, dans le virage, Renard apparaît. Dès quil aperçot Coq Renard lèche ses babines ! Renard adore manger les poules et les coqs. C'est un fameux repas qu'il rencontre là. Ah ah ah ! Mais Coq n'a qu'une idée "Renard, dit-il ôte-toi de là s'il te plaît, je veux passer, je suis pressé, je me rends au palais !" Renard se pourlèche les babines. Coq comprend que Renard ne s'ôtera pas de là. Il pense que puisque c'est ainsi, Renard verra ce qu'il verra
Et de son bec, becque becque becquetée Coq avale Renard en son entier. Plus de Renard à esquiver.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq avance en murmurant : "je donnerai la besace pleine d'or au roi. Il sera content. Il me remerciera. Je deviendrai chevalier" C'est alors que dans le virage un voyageur apparaît. Il a une grande langue rouge, de grandes et longues dents blanches et surtout il fait houuuuuuuuuuuuu. Oui, c'est un loup. Quiconque s'en irait en courant. Coq fait comme si ce n'était pas un loup. Il s'adresse à lui. Il lui dit "dis-donc toi, ôte-toi de là, s'il te plaît, je suis pressé, je veux passer, allez, je dois me rendre au palais !" Le loup comme Renard se pourlèche les babines. Coq comprend que Loup ne s'ôtera pas de là. Il dit "puisque c'est ainsi Loup tu vas voir ce que tu vas voir !"
Et zioups, de son bec becque becque becquetée Coq avale Loup en son entier. Plus de loup à fuir.
Et la route va, la route va son train Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider jusque dans le virage où un sapin magnifique s'est étalé de tout son long. Coq le houspille. Il lui dit "Dis donc toi, ôte-toi de là s'il te plaît, je suis pressé, je dois passer Sapin, je dois me rendre au palais !" Le Sapin ne bouge pas même d'une aiguille. Coq dit "Tu vas voir ce que tu vas voir". Sapin voit que becque becque becquettée, de pied en pointe il est tout avalé.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider la nuit tombe. Quelqu'un fait hou hou. Coq croit qu'on se moque de lui. Il lève la tête et aperçoit une chouette perchée sur sa branche. Cette fois Coq ne s'embarrasse pas. D'un bon coup d'aile il lui saute dessus et becque becque becquetée il l'avale. Et Rivière, Renard, Loup, Sapin, Chouette avalés, il continue son chemin et il arrive au palais.
"Holà Coq où vas-tu ? " l'interpellent deux gardes bien barbus, chevelus. Coq répond "J'ai trouvé de l'o, je viens donner une besace d'or au roi. Il me remerciera et me fera chevalier !" Ah ah ah ah ah quel niais celui-là, les deux gardes éclatent de rire ah ah ah mais ils s'écartent et Coq passe. Tac atac atac atac il arrive dans la grande salle. Sur le trône le roi a le regard amusé.
"Que puis-je pour toi Coq ?" dit le roi
Coq explique. Roi regarde "Merveille des merveilles quelles belles pièces d'or ! Merci Coq" et Coq espère. Mais le roi hurle "Gardes menez-moi celui-ci au Poulailler Royal" Et cot cot cot codette, voilà Coq au milieu des poules poulettes.
Est-il content ? Non.
Que fait-il ? Il se penche et souffle "Renard, sort !" Renard ne se le fait pas dire deux fois. Il en a assez de manquer d'air. Et c'est ainsi qu'il dévore toutes les poules du Poulailler Royal.
On le dit au roi. Le roi hurle "Gardes menez-moi celui-ci aux Ecuries Royales Et voilà Coq entre chevaux, poulains et juments du roi.
Est-il content ? Non.
Que fait-il ? Il se penche et souffle "Loup, sort !" Loup ne se le fait pas dire deux fois. Il n'en peut plus de manquer d'air. Le loup sort tout heureux de ne plus être enfermé. Quand il découvre les chevaux blancs, les chevaux noirs, les chevaux bais, les juments rousses il ne sait plus où donner de la dent. Mais il la donne et zioups au bout d'un temps, il n'y a plus de chevaux ni de juments dans les Ecuries Royales.
On le dit au roi. Le roi est mécontent. Il hurle "Gardes menez-moi celui-ci dans les serres royales ! Et Coq est mené dans les Serres Royales. Derrières les vitres formant la verrière il n'y a que des fleurs, des plantes grasses, des cactus. Si les fleurs se plaisent et fleurissent Coq est bien embêté, la serre ressemble à une prison, et lui il voulait surtout être fait che va lier !
Est-il content ? Non.
Que fait-il ? Il se penche et souffle un "Sapin, sort !" Le Sapin Nne se le fait pas dire deux fois. Il n'en peut plus d'être à l'étroit. Quand il sort il se déplie comme un ressort. Oh la la la les bris de verre éclatent de tous les côtés. La serre est démontée.
Le roi aussi. Il hurle Gardes, saisissez Coq et plongez-le dans une jarre d'huile Et voilà Coq plongé dans une très grande jarre pleine de la meilleure des huiles royales Blup blup blup, Coq va se noyer.
Est-il content ? Pas du tout
Que fait-il ? Il se penche et appelle "Chouette es-tu là, Chouette montre-toi !" Chouette ne perd pas de temps, la voilà dehors. Et comme elle adore l'huile royale elle se précipite et d'un seul bec elle sch sch elle sche sche, elle aspire toute l'huile royale. La jarre est vide.
Le roi hurle "Gardes, saisissez Coq et mettez-le moi à la Rôtissoire géante". Pour être géante elle est géante la rôtissoire. Coq a le sentiment d'être devenu poussin. La chaleur est trop forte. Il faut qu'il fasse quelque chose. Il penche la tête et il chuchote "Eau es-tu là, si tu es là montre-toi !" Eau ne se le fait pas dire deux fois. Eau n'aime pas être retenue. Elle apparaît et splash elle couche les flammes, elle éteint le feu, elle pousse la porte. Coq sort et Eau inonde le palais et la grande salle du palais. Le roi a les pieds, puis les mollets, puis les genoux mouillés. Il crie "au secours ! gardes ! faites quelque chose !" Mais les gardes ne lui répondent plus.
Coq quitte le palais, et marche que je marche, il marche en regardant le sol. Il pourrait trouver une autre besace. Il y aurait de l'or. Il irait au palais. Les gardes le laisseraient passer. Le roi l'écouterait et cette fois il le ferait Chevalier.
L'histoire est finie.
C'est une fleur. Ses doigts sont ses pétales. Je lui parle. Je lui demande
"Fleur est-ce que tu m'aimes ?" Elle me répond
"Oui, je t'aime"
Je lui demande "Comment tu m'aimes ?"
Elle me répond "Un peu" -l'auriculaire se plie- beaucoup -l'annulaire se plie aussi- passionnément -le majeur se plie encore- à la folie -l'index se plie se plie- point du tout -le pouce se replie-
Point du tout ???? -petite tapette d'une main sur l'autre- Je lui dis mécontente "Vilaine petite fleur, heureusement que Ma Maman m'aime de tout son coeur !" Ne dirait-on pas une petite histoire pour la fête des Mamans ?
Lecture : Histoire d'un coq têtu (inspiré du répertoire espagnol)
Il était une fois des poules dans un poulailler.
Pic pic pic pic pic elles font du bruit. Pic pic pic pic pic elles picorent.
Soudain c'est le silence. Les poules s'arrêtent de picorer et lèvent la tête. Elles admirent leur Coq préféré. En silence, bouche bée. Faut dire que sa crête est superbe. Faut dire que son plumage est phénoménal. Lui ne les voit pas. Lui, il s'imagine marchant vers la colline. Il prend sa décision. Au revoir mes pouletteds. Elles font toutes la tête. Quant à lui, il avance sur le chemin d'un bon pas et ritournelle au bec
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq avance sur le chemin Quand soudain ses pattes heurtent une besace, une sorte de gros sac mou. Il est intrigué. Qu'y a-t-il dans la besace. Il se penche, prend, ouvre et découvre des pièces d'or. Coq n'a que faire de pièces d'or. Mais le roi pourrait les aimer. Et s'il est content, il remerciera Coq. Peut-être même qu'il remerciera Coq ? Peut-être même qu'il le fera hum hum hum che va lier ? Et pourquoi pas ! Rien qu'à l'idée voilà Coq pressé de se rendre au palais.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq court sur le chemin quand soudain Rivière traverse la route.
Hein quoi comment, que fait-elle là. Coq ne peut plus passer. Il ne sait pas sauter aussi loin, il ne sait pas nager. Coq est mécontent. Il dit "Rivière, ôte toi de là s'il te plaît, je veux passer, je suis pressé, je me rends au palais !"
Mais Rivière ne bouge pas. Elle coule, de la source à l'entrée du fleuve.
Coq comprend qu'elle ne veut pas s'ôter de là. Il dit que puisque c'est ainsi Rivière verra ce qu'elle verra
et de son bec Coq huuuuuuuuuuuuipsch, becque becque becquetée, Coq boit Rivière en son entier. Plus de rivière à traverser.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq court sur le chemin quand soudain, dans le virage, Renard apparaît. Dès quil aperçot Coq Renard lèche ses babines ! Renard adore manger les poules et les coqs. C'est un fameux repas qu'il rencontre là. Ah ah ah ! Mais Coq n'a qu'une idée "Renard, dit-il ôte-toi de là s'il te plaît, je veux passer, je suis pressé, je me rends au palais !" Renard se pourlèche les babines. Coq comprend que Renard ne s'ôtera pas de là. Il pense que puisque c'est ainsi, Renard verra ce qu'il verra
Et de son bec, becque becque becquetée Coq avale Renard en son entier. Plus de Renard à esquiver.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider Coq avance en murmurant : "je donnerai la besace pleine d'or au roi. Il sera content. Il me remerciera. Je deviendrai chevalier" C'est alors que dans le virage un voyageur apparaît. Il a une grande langue rouge, de grandes et longues dents blanches et surtout il fait houuuuuuuuuuuuu. Oui, c'est un loup. Quiconque s'en irait en courant. Coq fait comme si ce n'était pas un loup. Il s'adresse à lui. Il lui dit "dis-donc toi, ôte-toi de là, s'il te plaît, je suis pressé, je veux passer, allez, je dois me rendre au palais !" Le loup comme Renard se pourlèche les babines. Coq comprend que Loup ne s'ôtera pas de là. Il dit "puisque c'est ainsi Loup tu vas voir ce que tu vas voir !"
Et zioups, de son bec becque becque becquetée Coq avale Loup en son entier. Plus de loup à fuir.
Et la route va, la route va son train Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider jusque dans le virage où un sapin magnifique s'est étalé de tout son long. Coq le houspille. Il lui dit "Dis donc toi, ôte-toi de là s'il te plaît, je suis pressé, je dois passer Sapin, je dois me rendre au palais !" Le Sapin ne bouge pas même d'une aiguille. Coq dit "Tu vas voir ce que tu vas voir". Sapin voit que becque becque becquettée, de pied en pointe il est tout avalé.
Patte patte pattatée, becque becque becquettée, un p'tit coup d'aile pour l'aider la nuit tombe. Quelqu'un fait hou hou. Coq croit qu'on se moque de lui. Il lève la tête et aperçoit une chouette perchée sur sa branche. Cette fois Coq ne s'embarrasse pas. D'un bon coup d'aile il lui saute dessus et becque becque becquetée il l'avale. Et Rivière, Renard, Loup, Sapin, Chouette avalés, il continue son chemin et il arrive au palais.
"Holà Coq où vas-tu ? " l'interpellent deux gardes bien barbus, chevelus. Coq répond "J'ai trouvé de l'o, je viens donner une besace d'or au roi. Il me remerciera et me fera chevalier !" Ah ah ah ah ah quel niais celui-là, les deux gardes éclatent de rire ah ah ah mais ils s'écartent et Coq passe. Tac atac atac atac il arrive dans la grande salle. Sur le trône le roi a le regard amusé.
"Que puis-je pour toi Coq ?" dit le roi
Coq explique. Roi regarde "Merveille des merveilles quelles belles pièces d'or ! Merci Coq" et Coq espère. Mais le roi hurle "Gardes menez-moi celui-ci au Poulailler Royal" Et cot cot cot codette, voilà Coq au milieu des poules poulettes.
Est-il content ? Non.
Que fait-il ? Il se penche et souffle "Renard, sort !" Renard ne se le fait pas dire deux fois. Il en a assez de manquer d'air. Et c'est ainsi qu'il dévore toutes les poules du Poulailler Royal.
On le dit au roi. Le roi hurle "Gardes menez-moi celui-ci aux Ecuries Royales Et voilà Coq entre chevaux, poulains et juments du roi.
Est-il content ? Non.
Que fait-il ? Il se penche et souffle "Loup, sort !" Loup ne se le fait pas dire deux fois. Il n'en peut plus de manquer d'air. Le loup sort tout heureux de ne plus être enfermé. Quand il découvre les chevaux blancs, les chevaux noirs, les chevaux bais, les juments rousses il ne sait plus où donner de la dent. Mais il la donne et zioups au bout d'un temps, il n'y a plus de chevaux ni de juments dans les Ecuries Royales.
On le dit au roi. Le roi est mécontent. Il hurle "Gardes menez-moi celui-ci dans les serres royales ! Et Coq est mené dans les Serres Royales. Derrières les vitres formant la verrière il n'y a que des fleurs, des plantes grasses, des cactus. Si les fleurs se plaisent et fleurissent Coq est bien embêté, la serre ressemble à une prison, et lui il voulait surtout être fait che va lier !
Est-il content ? Non.
Que fait-il ? Il se penche et souffle un "Sapin, sort !" Le Sapin Nne se le fait pas dire deux fois. Il n'en peut plus d'être à l'étroit. Quand il sort il se déplie comme un ressort. Oh la la la les bris de verre éclatent de tous les côtés. La serre est démontée.
Le roi aussi. Il hurle Gardes, saisissez Coq et plongez-le dans une jarre d'huile Et voilà Coq plongé dans une très grande jarre pleine de la meilleure des huiles royales Blup blup blup, Coq va se noyer.
Est-il content ? Pas du tout
Que fait-il ? Il se penche et appelle "Chouette es-tu là, Chouette montre-toi !" Chouette ne perd pas de temps, la voilà dehors. Et comme elle adore l'huile royale elle se précipite et d'un seul bec elle sch sch elle sche sche, elle aspire toute l'huile royale. La jarre est vide.
Le roi hurle "Gardes, saisissez Coq et mettez-le moi à la Rôtissoire géante". Pour être géante elle est géante la rôtissoire. Coq a le sentiment d'être devenu poussin. La chaleur est trop forte. Il faut qu'il fasse quelque chose. Il penche la tête et il chuchote "Eau es-tu là, si tu es là montre-toi !" Eau ne se le fait pas dire deux fois. Eau n'aime pas être retenue. Elle apparaît et splash elle couche les flammes, elle éteint le feu, elle pousse la porte. Coq sort et Eau inonde le palais et la grande salle du palais. Le roi a les pieds, puis les mollets, puis les genoux mouillés. Il crie "au secours ! gardes ! faites quelque chose !" Mais les gardes ne lui répondent plus.
Coq quitte le palais, et marche que je marche, il marche en regardant le sol. Il pourrait trouver une autre besace. Il y aurait de l'or. Il irait au palais. Les gardes le laisseraient passer. Le roi l'écouterait et cette fois il le ferait Chevalier.
L'histoire est finie.
Enfants, adulte, leurs premières fois. (18 05 10)
Ce matin j'ai voyagé en Métro. Banal. Pas vraiment. Un groupe d'enfants monte. Le Métro démarre. C'est l'enthousiasme général. Kevin à mes côtés rit de joie. Comme d'autres camarades. Je le questionne. Est-ce la première fois ? D'un grand sourire il répond que oui. Il existe encore des enfants qui ne sont jamais montés dans le Métro. Je me suis crue en 1969.
Ce matin, si je n'ai pas rêvé, le maire de la ville, Monsieur Delaveau voyageait dans le Métro. Banal ? J'avais moi aussi ma première fois.
Ce matin, si je n'ai pas rêvé, le maire de la ville, Monsieur Delaveau voyageait dans le Métro. Banal ? J'avais moi aussi ma première fois.
samedi 15 mai 2010
Celui qui cherchait la chance...
Un homme se lamentait. Il disait "Je n'ai pas de chance, j n'ai pas de chance, tout le monde a de la chance sauf moi. Il faut dire qu'il n'était pas fûté. Le jour où la chance avait été distribuée il avait eu l'idée de se cacher ! Tout le monde comprenait pourquoi il n'avait pas de chance. Sauf lui.
Le même homme se lamentait. De ce que lorqu'il proposait son aide, personn n'en voulait. Il faut dire que tous ceux qui l'avait accepté s'en était mordu les doigts. Par exemple le Lionel. Il avait accepté son aide. Pour construire un muret dans son jardin. L'homme s'y connaissait pour monter un mur. Mais sitôt le dos tourné le mur s'était écroulé. Lionel a rejoint ceux qui ne voulaient pas de son aide. Et lui l'a quitté en disant "Je n'ai pas de chance, je n'ai pas de chance. Tout le monde a de la chance sauf moi.
Dans les rues de la ville il errait en répétant "Qui peut me donner de la chance ? Tout le monde a de la chance sauf moi, donnez-moi de la chance, même un tout petit peu !" L'un, lequel, personne ne sait, lui précise "Pars tout en haut de la montagne, demande lui et il t'en donnera !" Lui ? C'est qui ? Il ne sait pas mais il le rencontrera et il lui demandera. Le voilà sur la route.
C'est ainsi que sur le chemin il remarque un loup. Un loup ça fait peur mais pas celui-là. Il est très maigre, il est squelettique. Il est gémissant. Le loup le remarque aussi . Il lui adresse la parole. "Où vas-tu ?" demande le loup. "Je vais chercher ma chance auprès de celui qui sait tout " . "Tu veux bien lui poser une question pour moi ?" L'homme hoche la tête. "Demande-lui ce que je dois faire pour ne plus être aussi maigre et aussi efflanqué que ce que tu vois ?" "J'y vais de ce pas" dit l'homme et il y va va.
Marche que je marche c'est en marchant que je fais mon chemin, l'homme marche. Marcher ça fatigue. L'homme s'adosse au pied d'un arbre. L'arbre lui parle. Il lui dit "Où vas-tu ? " L'homme répond qu'il va chercher sa chance auprès de l'homme qui sait tout" "Demande-lui pourquoi ici tous les arbres poussent merveilleusement bien sauf moi, regarde leur feuillage, regarde leurs belles branches et regarde mon feuillage, regarde mes branches, s'il ne pleut pas je vais me fendre "En effet" dit l'homme, "compte sur moi, je lui demanderai" et sur ces mots l'homme quitte l'arbre.
Marche que je marche c'est en marchant que je fais mon chemin, l'homme marche. Il attaque la colline, il entre dans une forêt, il en sort et il entend pleurer. Il passe devant une maisonnette, au bout d'un jardinet et la fenêtre est ouverte. Qui donc peut bien pleurer ici si loin de tout. Portail enjambé, jardinet traversé, porte poussée c'est une jeune femme qui pleure. Elle est, ma foi plutôt jolie. L'homme lui demande pourquoi elle pleure. Elle lui demande pourquoi il passe. Il répond qu'il passe pour demander à celui qui sait tout comment avoir la chance. Tout le monde a de la chance sauf moi, dit-il. La jolie femme qui le regarde avec un intérêt certain lui demande de demander pour elle ce qu'elle doit faire pour ne plus pleurer. D'accord, dit l'homme je poserai ta question. Et sur cette réponse, il reprend son chemin.
Marche que je marche c'est en marchant que je fais mon chemin, enfin il repère la caverne, enfin il y entre, c'est une caverne comme tout autre caverne lorsque soudain par une fente en sa voûte une lumière se présente et une voix dit "que viens-tu faire ici voyageur ?" Aussitôt l'homme joint les mains et demande "Je viens pour savoir où se trouve ma chance?"
La voix dit. "La chance est avec toi et aujourd'hui tu as rendez-vous avec elle ! Allez va, ne la manque pas !" L'homme quitte la caverne tout content et heureux lorsqu'il se souvient des questions à poser pour le loup l'arbre et la femme. Il retourne dans la caverne. Il obtient les réponses. Alors il sort en courant et il dégringole si vite le flanc de la montagne qu'il entend pleurer après avoir dépassé la maisonnette. Alors hop hop hop trois pas en arrière, enjambé le petit portail, traversé le jardinet et la jolie femme qui pleure à sa fenêtre lui demande "alors as-tu ma réponse" "Oui, je l'ai, pour ne plus pleurer il te suffit d'épouser le premier homme qui passe" Elle le regarde avec de grands yeux puis elle fait la demande, surtout qu'il n'est pas mal de sa personne "Epouse-moi" Sans la regarder, il répond en traversant le jardinet "Non pas moi, moi je ne peux pas, moi j'ai rendez-vous avec ma chance !"
A grands pas il entre dans la forêt, à grands pas il la traverse et quelques pas plus tard il passe non loin de l'arbre qui le reconnaît et lui parle "Alors as-tu ma réponse ?" "Oui bien sûr, je l'ai, un trésor gêne tes racines et les empêche de te développer. Il faut que quelqu'un creuse à tes pieds pour le retirer !" "Et bien creuse et prends-le !" "Ah non, pas momi, je n'ai pas le temps, j'ai rendez-vous avec ma chance aujourd'hui !" Et sur ces mots il dégringole à toute allure et si vite qu'il manque ignorer le loup quand il passe devant lui. Mais le loup l'a vu lui : "Alors, as-tu eu ta réponse ?" L'homme se retourne et dit oui le Loup, je l'ai eu, comme j'ai eu la réponse de la jolie jeune femme, comme j'ai eu la réponse de l'arbre effeuillé, comme j'ai eu ta réponse. Le loup s'étonne, la jolie jeune femme ? l'arbre effeuillé ? "Allez, raconte !" L'homme raconte. Et quand il a fini de raconter, le loup narquois demande "Et moi que dois-je faire ?" "Toi, tu dois manger le premier imbécile qui passe" "Et comment appelles-tu un homme qui n'épouse pas la plus jolie des femmes, et qui passe à côté d'un trésor sans le ramasser ?" dit le loup. Sans attendre la réponse quelques instants plus tard, le loup est un loup requinqué.
C'est ainsi que l'homme qui cherchait sa chance n'a jamais pu raconter qu'il l'avait trouvée. Mais moi qui passais par là, j'ai eu la chance de l'écouter pour que vous ayez la chance de la découvrir. Voilà c'est fait.
Le même homme se lamentait. De ce que lorqu'il proposait son aide, personn n'en voulait. Il faut dire que tous ceux qui l'avait accepté s'en était mordu les doigts. Par exemple le Lionel. Il avait accepté son aide. Pour construire un muret dans son jardin. L'homme s'y connaissait pour monter un mur. Mais sitôt le dos tourné le mur s'était écroulé. Lionel a rejoint ceux qui ne voulaient pas de son aide. Et lui l'a quitté en disant "Je n'ai pas de chance, je n'ai pas de chance. Tout le monde a de la chance sauf moi.
Dans les rues de la ville il errait en répétant "Qui peut me donner de la chance ? Tout le monde a de la chance sauf moi, donnez-moi de la chance, même un tout petit peu !" L'un, lequel, personne ne sait, lui précise "Pars tout en haut de la montagne, demande lui et il t'en donnera !" Lui ? C'est qui ? Il ne sait pas mais il le rencontrera et il lui demandera. Le voilà sur la route.
C'est ainsi que sur le chemin il remarque un loup. Un loup ça fait peur mais pas celui-là. Il est très maigre, il est squelettique. Il est gémissant. Le loup le remarque aussi . Il lui adresse la parole. "Où vas-tu ?" demande le loup. "Je vais chercher ma chance auprès de celui qui sait tout " . "Tu veux bien lui poser une question pour moi ?" L'homme hoche la tête. "Demande-lui ce que je dois faire pour ne plus être aussi maigre et aussi efflanqué que ce que tu vois ?" "J'y vais de ce pas" dit l'homme et il y va va.
Marche que je marche c'est en marchant que je fais mon chemin, l'homme marche. Marcher ça fatigue. L'homme s'adosse au pied d'un arbre. L'arbre lui parle. Il lui dit "Où vas-tu ? " L'homme répond qu'il va chercher sa chance auprès de l'homme qui sait tout" "Demande-lui pourquoi ici tous les arbres poussent merveilleusement bien sauf moi, regarde leur feuillage, regarde leurs belles branches et regarde mon feuillage, regarde mes branches, s'il ne pleut pas je vais me fendre "En effet" dit l'homme, "compte sur moi, je lui demanderai" et sur ces mots l'homme quitte l'arbre.
Marche que je marche c'est en marchant que je fais mon chemin, l'homme marche. Il attaque la colline, il entre dans une forêt, il en sort et il entend pleurer. Il passe devant une maisonnette, au bout d'un jardinet et la fenêtre est ouverte. Qui donc peut bien pleurer ici si loin de tout. Portail enjambé, jardinet traversé, porte poussée c'est une jeune femme qui pleure. Elle est, ma foi plutôt jolie. L'homme lui demande pourquoi elle pleure. Elle lui demande pourquoi il passe. Il répond qu'il passe pour demander à celui qui sait tout comment avoir la chance. Tout le monde a de la chance sauf moi, dit-il. La jolie femme qui le regarde avec un intérêt certain lui demande de demander pour elle ce qu'elle doit faire pour ne plus pleurer. D'accord, dit l'homme je poserai ta question. Et sur cette réponse, il reprend son chemin.
Marche que je marche c'est en marchant que je fais mon chemin, enfin il repère la caverne, enfin il y entre, c'est une caverne comme tout autre caverne lorsque soudain par une fente en sa voûte une lumière se présente et une voix dit "que viens-tu faire ici voyageur ?" Aussitôt l'homme joint les mains et demande "Je viens pour savoir où se trouve ma chance?"
La voix dit. "La chance est avec toi et aujourd'hui tu as rendez-vous avec elle ! Allez va, ne la manque pas !" L'homme quitte la caverne tout content et heureux lorsqu'il se souvient des questions à poser pour le loup l'arbre et la femme. Il retourne dans la caverne. Il obtient les réponses. Alors il sort en courant et il dégringole si vite le flanc de la montagne qu'il entend pleurer après avoir dépassé la maisonnette. Alors hop hop hop trois pas en arrière, enjambé le petit portail, traversé le jardinet et la jolie femme qui pleure à sa fenêtre lui demande "alors as-tu ma réponse" "Oui, je l'ai, pour ne plus pleurer il te suffit d'épouser le premier homme qui passe" Elle le regarde avec de grands yeux puis elle fait la demande, surtout qu'il n'est pas mal de sa personne "Epouse-moi" Sans la regarder, il répond en traversant le jardinet "Non pas moi, moi je ne peux pas, moi j'ai rendez-vous avec ma chance !"
A grands pas il entre dans la forêt, à grands pas il la traverse et quelques pas plus tard il passe non loin de l'arbre qui le reconnaît et lui parle "Alors as-tu ma réponse ?" "Oui bien sûr, je l'ai, un trésor gêne tes racines et les empêche de te développer. Il faut que quelqu'un creuse à tes pieds pour le retirer !" "Et bien creuse et prends-le !" "Ah non, pas momi, je n'ai pas le temps, j'ai rendez-vous avec ma chance aujourd'hui !" Et sur ces mots il dégringole à toute allure et si vite qu'il manque ignorer le loup quand il passe devant lui. Mais le loup l'a vu lui : "Alors, as-tu eu ta réponse ?" L'homme se retourne et dit oui le Loup, je l'ai eu, comme j'ai eu la réponse de la jolie jeune femme, comme j'ai eu la réponse de l'arbre effeuillé, comme j'ai eu ta réponse. Le loup s'étonne, la jolie jeune femme ? l'arbre effeuillé ? "Allez, raconte !" L'homme raconte. Et quand il a fini de raconter, le loup narquois demande "Et moi que dois-je faire ?" "Toi, tu dois manger le premier imbécile qui passe" "Et comment appelles-tu un homme qui n'épouse pas la plus jolie des femmes, et qui passe à côté d'un trésor sans le ramasser ?" dit le loup. Sans attendre la réponse quelques instants plus tard, le loup est un loup requinqué.
C'est ainsi que l'homme qui cherchait sa chance n'a jamais pu raconter qu'il l'avait trouvée. Mais moi qui passais par là, j'ai eu la chance de l'écouter pour que vous ayez la chance de la découvrir. Voilà c'est fait.
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