samedi 30 octobre 2010

Les Chemins Féminin à la bibliothèque de melesse

ont étés suivis par de forts belles oreilles. Nombreuses ? Pas forcément, mais de qualité. Donc une soirée punchy, où les semelles se sont usées de bord de mer en mur à bord de mer en île, de femme filant à femme parlant, de femme cherchant son enfant à femme amoureuse, d'enfant à l'étrange noisette d'Esméraldiable la somptueuse grâce à laquelle nous aurions tous le diable au corps. Enfantin ? Pas tant que cela. Féminin ? Pour sûr. C'était le programme : de Mer du Nord à l'Océan pour le vent, de falaises irlandaises à jardin géorgien, de vache tarn-et-garonnaise en pain double chaud et sucré pour le boulanger. Voyage, voyage, on a tous bien voyagé.

mardi 26 octobre 2010

C'est un cuatro ? Non c'est un charango


Je sors de l'atelier de mon amie peintre. Brrrrr la rue est glaciale. D'où viens qu'aussitôt je me retrouve un verre de jus de fruit de la passion et tout le parfum des citrons verts de même parce que c'est le choix de quelqu'un d'autre à la buvette vénézuélienne ?
La musique qui court la ruelle. Je vois l'étui sur le sol. Et mon regard remonte 20 cm au-dessus de ma taille, anciennement pas petite. Je croise un regard souriant et j'ose "C'est un cuatro ?" Il me répond "Non, un charango !"
Aussitôt je me rappelle la leyenda, je me souviens mieux, la "cage de résonnance, la carapace du tatou, l'instrument à cordes pincées inspiré de la guitare et originaire de Bolivie, de la ville de Potosí, au XVII e siècle.
(un lien pour en savoir davantage : http://www.los-koyas.com/charango.htm et découvrir de magnifiques charangos ;
et un autre un autre pour écouter de beaux morceaux : http://antonio.perez.chez-alice.fr/parcours.htm)
Tout ça grâce au grand et souriant Baptiste, improvisateur in the street. Beaucoup de musique à lui et d'oreilles pour écouter cet instrument particulier. Olà

samedi 16 octobre 2010

Pluie, parapluie, pluie, étui, parapluies, étuis : histoire urbaine

On l’attendait. Elle apparut sans prévenir. Elle tomba à verse, à seaux. Les parapluies s’ouvrirent.. La terre s'abreuvait s’imbibait, se gouluait, s’enivrait. L’eau montait, les caniveaux débordaient, les mers s’étalaient, les océans s’éparpillaient, dans les Pôles la glace fondait....

J'arrête c'est trop teau, pardon trop tôt.

En clair il pleuvait et ça tombait mal –si j’ose écrire- : son bel ensemble sortait pour la première fois. Neuf de chez Neuf. Les parapluies s'ouvrirent. Sauf le sien. Et pour cause. Elle n'en possédait point. Impossible de tergiverser. Fallait le protéger. Il n'y eut que l'embarras du choix. Pas côté prix. Le sujet était réglé, elle les perdait toujours, ce serait un petit prix. Pas petit prix, côté motif. Chaque parapluie a le sien. Un tachetis, un mouchetis bref quelque chose qui passait inaperçi, pardon inaperçu.

Achat fait, cliquer ! D’un clic d'un seul ! Magnifique l’objet s’ouvre au doigt et à l’œil. Petit prix, beau visu. Et dès le premier instant l'a pas chômé le parapluie : elle a couru partout, suivi la manifestation, filé à tous ses rendez-vous. Quelle journée.
Le lendemain, pluie, comme durant toute la nuit. Nécessité oblige, clic clic, toujours d'un seul doigt. Joli mouvement. Joli parapluie. Il pleut à verse.
Le surlendemain pluie encore, pluie toujours. Nécessité oblige, cliquons, aïe ça coince, le doigt. Insistons. Poussons. Appuyons. Elle pousse, elle appuie, elle dérape. Main droite, le manche ! Main gauche le parapluie. Structuré, mais encombrant. Heureusement le vent ne s'y s'y met pas. Heureusement. Essayez de retenir un umbrella sans manche dans le vent, vous ! Sportif d’accord mais inefficace.

La journée passe. A chaque entretien, parapluie secoué, séché, plié dans étui. Vive les parquets cirés. Pour ne pas inonder vive l’étui. Salon, canapé, TV, repas –non pas plateau-repas, elle a horreur de manger sur ses genoux-
Bon bref, repas, télé, dodo, rêve : influence du jour, Niagara falls. Quand elle se réveille une nuit a suffit pour améliorer les performances de son dos crawlé. Elle est épuisée. Mais faut se lever. Bain, déjeuner, vêtements, escarpins tout le tintouin et…. la porte entrouverte y invite. Comme hier, comme avant-hier ce sera pa ra pluie.
A verse à seaux, toute la journée elle tombe la pluie. Elle, court, s’arrête, parapluie plié, étui déroulé, parapluie ouvert, plié, plétui, ouvert, plié, plétui, ouvert... l’étui tombe à son insu. Parapluie ouvert plié, où est l’étui ? Perdu ? Le chercher ? Misère tant pis peine perdue. Plus d'étui ! Ne pas se laisser abattre, système D le pochon de la vendeuse de pinceaux -elle adore la peinture à l’eau- fera l'affaire. Faut dire.... qu'elle convient au temps l'illustration est une aquarelle. Ce n'est pas pour déplaire au parapluie..... C'est le dernier rendez-vous. Il pleut. Mais pas sur les jardins alanguis, ni sur les roses de la nuit, et puis il ne pleut que des larmes de pluie, il pleut, c'est à pleurer parce qu'elle n'entend pas le clapotis, elle, le clapotis du bassin qui se remplit, elle ne peut pas dire Oh mon Dieu, que c'est joli, non non non la pluie, elle voudrait que ce soit fini. Si encore elle avait l'étui. Où est-il celui-ci ? Mais le soir chez elle dès l'entrée, l'étui, il manque à pluirer. Elle déteste son plancher mouillé. Heureusement il y a le bac à douche ou le lavabo, dans ces univers rétrécis parfois on ne sait pas !

Le lendemain toujours la pluie. Même combat, toujours sans étui.
Elle remonte l'artère principale, tête baissée, car le vent se lève Non pas réveille-toi*, ou enfin si, réveille-toi il faut que tu t'accroches le vent est si fort ! Et c'est à ce moment-là que les mains accrochées au manche et les yeux collés dans le miroir de l'asphalte elle l'aperçoit. Qui ? Son étui. Oui, c'est bien lui, même dans l'obscurité elle reconnaîtrait l'étui, le motif, le mouchetis, le tachetis assorti au parapluie, rien à dire, c'est le sien ! Ah le hasard, l'étui se repose devant l'entrée de la boutique où elle a acheté le parapluie. Trois jours qu'il était perdu ! Naïve va !!! Quoi, que dites-vous ? Attention. Méfiez-vous,elle pourrait vous lire.
En pensée elle remercie tous ceux qui voulaient s'arrêter pour le ramasser et qui ne l'ont pas fait. Un bonheur, c'est un bonheur. Elle a retrouvé son étui. La pluie fait des claquettes, non, faux, à vrai dire, c'est elle qui danse, de joie ! Mais en y regardant bien, il y a quelque chose de Nougaro dans ses pas. Pas de l'oie, oie du capitole ! L'étui est imperméable, comme son parapluie. L'étui brille. Elle n'en croit pas toujours pas ses yeux et pourtant si, c'est bien le même et le plus drôle -non c'est pas drôle- pendant qu'elle se penche sur l'étui pour le ramasser, l'eau des baleines -elles devraient arrêter de s'ébrouer celles-là-. lui coule dans le dos. Entre sa peau et le chemisier de soie bleue. Heureusement que c'est de la soie. C'est mieux. Elle ne craint pas la pluie la soie. Trève de tergiversation, elle plonge et attrape l'étui. Non, elle ne le range pas dans son sac. Vous vous rendez compte des dégâts que peut faire un parapluie... humide dans un sac de femme. N'imaginons pas ou imaginons c'est comme vous voulez.
Ding ding, il y a foule, ça pousse, pousse, elle file au fond c'est la consigne. Ouf la voilà assise. Quelle pluie, sa frange goutte. Elle essuie. Et sort le vieux roman retrouvé, celui qui fait que chaque fois que vous le lisez, les pages sont déjà mouillées. Le titre ? "La mousson" Difficile de faire plus et son parapluie est fermé. Comment ça pas du tout qu'en savez-vous vous qui lisez ? Mais bien sûr que pas du tout, vous n'avez pas rangé votre parapluie. Comment ça je n'ai pas rangé mon parapluie. Voyez comme elle vérifie. Entendez, elle s'insulte elle-même. Mais c'est vrai suis-je sotte. Et où est-il mon parapluie. Elle cherche partout. Jusque à remonter l'allée. Rien du tout. Le parapluie a fait sa malle. Elle reprend son livre. Etourdie, l'étui devient marque page. Au bout du voyage livre et étui sont dans son bagage.
Il pleut toujours à verse. Quelle journée. Le miroir lui renvoie une chevelure frisée crêpue. Friction-serviette, plateau-repas, quelques pages à lire avant le sommeil. Devinez ce qu'elle trouve dans son sac, cherchant "La Mousson" : deux étuis identiques, mêmes motifs, mouchetis, tachetis. Mais plus de parapluie.
Il pleut toute la nuit. S'endormir. Rêver. Au programme Vénézuéla toute et les chutes du Salto Angel. Le saut à n'en plus finir. Mais pas que le Salto Angel. Elle ne saute plus, elle nage, elle cabriole, elle dauphine, elle glisse par la cascade Biberon, s'échappe par la Ravine et plonge dans l'Océan Indien. Plage de sable fin, soleil paradisiaque....
Après le rêve, le réveil. A-t-elle vraiment nagé toute la nuit, la voilà en maillot de bain ?

Il pleut toujours le matin. Deux étuis pas de parapluie !
Quatre jours de pluie c'est trop. Elle ne se souvient de rien. Sauf que que qu'elle à cinq entretiens. Une vraie fusée entre dans la salle de bain, déjeune, s'habille se chausse, ah les escarpins, coup d'oeil furibard, elle aimerait un peu plus de quotidien. Après tout serait-elle vraiment différente si elle portait ses Ekin ?
Catastrophe, elle n'a plus de parapluie. Et ses cinq entretiens. C'est la cata c'est la cata imaginez l'allure qu'elle aura ! Oui, la pauvre, vous imaginez bien.
Boulot, bus. Voyageurs, voyageuses. Elle a le cheveu dégouline
Chance. Dans l'autobus y a sa voisine. Celle qui pare à tout. Oui vous avez bien sous-lu, elle a deux parapluies. Prêt. Emprunt. Et pendant qu'elles papotent l'une tend l'oreille. Sur la banquette voisine une voix s'exprime qui dit à sa vraie voisine "Vous n'auriez pas perdu un parapluie, je l'ai trouvé hier soir dans l'allée du bus il est identique au mien !"
Alors elle s'est penchée pour demander
"Il ne vous manquerait pas son étui par hasard !"
Chacune a retrouvé qui son étui, qui son parapluie. Elles ont bien ri. Les voilà amies.
*Djane est une viel’femme qui dort sans souci
ses rames au repos et son parapluie aussi
Le vent se lève réveille-toi ….. (je cherche la suite. Merci)
Photo de l'ami Bernard Patin

mercredi 13 octobre 2010

Prochain rendez-vous : en suivant les "Chemins Féminin"Melesse vendredi 29 octobre 2010


Féminin, sans "s" parce que c'est mon droit et pour plagier qui savez mais surtout parce le féminin se promène partout en devisant, en chantant, en causant, en contant, en se souvenant sous de nombreux vis'âges.
Ou encore,à la manière d'un kaléïdoscope, offrir les multiples facettes de la femme - fille, femme, mère, épouse ; tour à tour curieuse, joyeuse, sauvage, tenace, obstinée - à travers un choix de contes d'ici et d'ailleurs.
Soirée pour tous à partir de 8 ans (durée 60 mn)


Horaire : 19 h, dans la cour de l'actuelle bibliothèque de Melesse.
Intervenante : Lania elle-même.
A bientôt et merci pour votre présence.

jeudi 7 octobre 2010

Spectacle de Noël avec Lania conteuse


"Le jour où le Père Noël a perdu les Doudous !" Même le petit Renne au Nez Rouge s'en souvient
Spectacle sportif, : les enfants peuvent imiter le Père Noël :
Pour distribuer les jouets il faut s'entraîner. Le Père Noël fait sa gym. Enfants et parents font leur gym.
Le Père Noël s'entraîne sur la Voie Lactée. Enfants et parents s'entraînent sur la Voie Lactée.
Le Père Noël est fin prêt. Que va-t-il lui arriver.
C'est au tour des Doudous de raconter. Quelle nuit, mes amis, quelle nuit.