lundi 20 juin 2016

20 juin 2016 - petite chronique unique : courte conversation par e.mail

"Je n'irai pas marcher aujourd'hui les courbatures d'hier me rappellent mon âge !"
"Ton âge ? C'est quoi l'âge ?" disent les Séquoias qui froncent leurs feuilles et se consultent


"On nous insultent les gars, ne trouvez-vous pas ?"
"Dis plutôt, toi qui nous parle, que tu n'iras pas marcher parce que la pluie ne cesse de tomber"
Et d'aller tous chuchotant creschendant chantant, ce vieil air d'antan

la la la la la la lala la la
hou hou hou hou hou hou hou hou houhou
c'est la pluie qui fait chanter notre coeur
c'est la pluie qui vient chanter notre bonheur,
soit
un veux souvenir années cinquante (contacter Lania pour en obtenir l'air 09 84 51 39 92 - répondeur)
ou
un rappel pour les enfants d'aujourd'hui, celui-ci de Jean Humery
et
pour réveiller vos chakras  si vous désiriez les choyer. A bientôt belle journée à tous et à Thérèse, Elisabeth, Nicole, Dominique, Liliane, Juliette, Alain et Pascal et Colette et Thomas qui sauront se reconnaître et les sept autres, qui me pardonneront d'avoir oublié leurs prénoms.



mardi 14 juin 2016

C'est le mardi 14 juin, il pleut mais dépêche-toi Lania, dépêche-toi ils t'attendent ! FLIC FLOC

Mais sont-ce qui ceux qui qui m'attendent.
Ilsssss pardi ! Ilssssss ? Mais qui sont-ils ces Ilssss. 
Voulez-vous savoir ce que je pense ? C'est que la Petite Souris un jour elle sera conteuse !
Pourquoi ? 
Parce qu'elle sera conteuse !
Hé alors, tu as quelque chose contre les conteuses ? Et d'abord, c'est quoi une conteuse ?
C'est celle (ou celui si c'est un homme) qui est devant toi.
Et il ou elle est bien celui ou celle qui est devant toi ?
"Trop top, trop elle conte bien".

C'est clair je suis contente, 30 enfants, peut-être plus, de l'écoute et de l'interactivité, ça ne peut que faire plaisir !
Ce que j’ai fait ?

La petite introduction conteuse et polonaise (trouvée dans un grand livre GRUND en 1998, emprunté à la bibliothèque polonaise rennaise. Mon grand-père maternel était Polonais)
  • Je suis née de l'union d'un homme et d'une femme... qui n'avaient pas d'enfant.
  • Mais leur fils s'est engagé à l'armée où il se plaisait ;
  • Au cours d'une bataille il perdit bras et jambes ; alors il s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit ;
  • et comme il n'y avait pas d'arbre, il a grimpé sur un épicéa qui... était là (montrer du doigt un lieu qui est nu)
  • il a cueilli une cerise, une pêche, un abricot et tendu à deux femmes qui passaient par là une noix
  • et l'une a dit que non, jamais elle n'avait mangé de noix aussi délicieuse que cette noisette ne l'était !!!!!


Pendant ce temps La p’tite Marie, du village posée sur le piton, entouré de trois rivières, remonte l'unique rue  qui monte et qui descend. Elle vient passer les vacances. Elle n'a qu'un désir, "manger, dès le lendemain matin, au petit déjeuner qu'elle adore, le double petit pain chaud et sucré, de Monsieur Larroque le boulanger de la place des cornières auquel elle pense depuis neuf mois toulousains.
Mais sa Maman lui dit non, il faut d'abord qu'elle ramène du lait de la ferme de Portal celui qui ne joue pas du saxophone ;
mais la Vache lui dit non : il faut d'abord qu'elle mange de l'herbe
mais le Pré Vert dit de Vignals lui dit non : il faut d'abord qu'elle lui ramène la faux
Mais le Grand Forgeron du Foirail lui dit non : il faut qu'elle lui ramène de la graisse du petit cochon ;
mais le Petit Cochon de Bouloc lui dit non, il faut qu'elle lui ramène des glands du grand Chêne des Maffrais près de l'étang ;
Mais le Grand Chêne de l'étang des Maffrais lui dit non, il faut qu'il souffle le Grand Vent de l'Océan
Ouf le Grand Vent de l'Océan veut bien  Alors tout le monde revient en riant grâce à la pie, la coquine qui a pris le trognon de pain ! Quel chemin.


En chemin Petite Marie rencontre
Les Fées, avec 
Les Poissons pourris -qui ont bien fait rire- 
avec La maison de la sorcière et les 9 chats aux yeux d'or, derrière les 9 fenêtres : que veulent-ils faire  ? - qui ont bien fait peur- 
avec Le petit gars de Coadout -conté dans la forge par un conteur breton- 
avec le grand chêne des Maffrais, 
avec un Ah si je tenais le moustique -parce qu’un moustique voulait justement sous mes yeux piquer la joue d’un enfant et ceci sous mon nez- 
avec Jean Lejeannot et ses chèvres- "ballottant d'la queue et grignotant des dents" juste sur le retour -
avec Y a un’ pie dans l’ poirier- avec la la la lalalalala la la flic floc quand la bâche désire s’incurver, et pour finir hors de tout ça quoique, une petite devine ou une devinette

mon premier n’est pas haut
mon second n’est pas bas
mon troisième n’est pas haut
mon quatrième est la deuxième lettre de l'alphabet
mon tout est un très grand arbre africain 
Oui, bonne réponse : le Bas haut bas B, superbe réponse qui m'invite à vous raconter rapidement la dernière histoire de
La gourmande Djakoumba* qui aime trop les gnioules à avaler le lion. (et surtout, grâce à vous les enfants, je l'ajoute, il ne faut rien mettre dans ses fesses : le conte est une histoire : pas la peine d'imiter pour de vrai !)
Et pour finir parce que personne ni ne la voit, ni ne l’entend, 
La petite souris qui passe et dit 
« Lania c’est fini ! »

Mais pas ici, tu as promis le Moustique et la la la pluie

C'est vrai, alors j'y vais :

Ah si je tenais le moustique qui me pique 
qui me point dans mon pourpoint
Je le piquerais d'un si bon point
qu'il se souviendrait du pique du point
que je lui ai piqué dans son pourpoint. 

la la la lalalalala la la FLIC FLOC
hou hou hou hou hou hou hou hou HOU HOU
c'est la pluie qui vient frapper dans nos coeurs
c'est la pluie qui fait danser notre bonheur.

et, chantée par Jules Bocarne, un chanteur Belge aujourd'hui pouvant être votre grand-père, les paroles suivantes, qui n'ont jamais été entendues par la Petite Marie :

"Pauvre petit papa parti pour Paris 
pour pêcher plusieurs petits poissons pourris
passant par plusieurs petits ponts 
pour pêcher plusieurs petits poissons
pauvre petit papa parti pour pêcher plusieurs petits poissons pourris passant par plusieurs petits ponts pour pêcher plusieurs petits poissons pffff pffff poissons pfff pffff poissons pourris"
"Maman, pourquoi papa il a pris mon jouet ?"

Voilà, maintenant c'est fini.
Enfants, Filles et Garçons de l'école du Pré vert, à une autre fois, bonjour et au revoir.
07 70 34 90 72
Julos Bocarne : CD Le navigateur solitaire sur la mer des mots
https://sites.google.com/site/apclafilois/veillees-et-conteries

samedi 11 juin 2016

Dans la Forêt Bretonne, Loup y es-tu, il y a un coucou, mardi 14 juin

Alors on l'entendra.
On entendra aussi,
quelques courtes histoires d'animaux,
un conte qui montre combien les handicapés sont utiles,
à l'intérieur du conte une vieille chanson au refrain très faria ho,
quelques devinettes et... bonjour l'étang,
comment un seigneur breton met ses trois fils au défi pour l'un d'hériter de ses biens.
Et juste pour la gourmandise, si les oreilles en veulent encore,
"Comment une petite Djakoumba a mangé un lion"
Inclinons-nous devant le courage des Pitchoux.


A bientôt et un seul souhait : pourvu qu'il ne pleuve pas trop au cours de ce week-end