dimanche 28 juillet 2013

Tout sur les Celtes par la connaissance de leur art : Hasard subtil et audace de même, merci


mercredi 24 juillet 2013

Quelques vieux instants heureux

 si vieux que je ne me souviens plus ce que nous disions et lequel copiait l'autre !
 ni ce qui nous faisait rire. Il me revient que nous étions à la PMI Maurepas Rennes
 et là à la bibliothèque de Maurepas, où l'on me désigna Conteuse.
 Un conte slave
 ça je sais, c'est l'histoire de la goutte d'eau qui devient Nuage et qui désire rencontrer son papa. Mais il ne peut pas; C'est triste. "j'suis triste, j'suis triste !" Soudain quelqu'un le dépasse. "Que fais-tu là neveu" dit Oncle Tempête. Pourquoi es-tu triste ?" "J'trouve pas mon Papa, tu sais où il est Toi ?"
 
Non, j'ne sais pas mais j'pourrais peut-être te faire plaisir Neveu, que veux-tu ?
Tiens, veux-tu une bise ?" P'tit Nuage veut son Papa. Oncle Tempête lui fait une bise. 
"La voilà ta bise, petit, salut, et sois pas triste, un jour tu le verras ton Papa"

 un p'tit jeu de doigt
 Heuh, là... je n'en sais plus rien, mais lui, qui était si beau et si attentif, peut-être saurait-il encore dire. Superbe soirée dans un manoir dit "de la Motte"
 Lania deux têtes et trois mains, mode fantastique
 un rien tsigane
"Arrête de marcher pieds nus, tu ressembles à une gitane" disait quelqu'une qui me cousait toujours des longues jupes à volants. Autre témoignage "Dans une maison de retraite, quelqu'un vient vers moi : "Ma mère veut vous voir ?" me dit-on. A part l'assassinat et le meurtre rien ne peut me permettre de refuse. "Mais pourquoi pas madame, avec plaisir" C'est ainsi que je me retrouve face à un vieux fauteuil roulant dans lequel une femme physiquement très impressionnante, style Alice Sapritch très sévère, me dit "Vous n'êtes pas française ?" Mon dieu, pourquoi pas. Pour lui faire plaisir, car je devine qu'elle va savoir me dire d'où je suis, je hoche la tête positivement. Elle sourit. Pour, d'elle-même,  m'asséner sa certitude "Vous êtes née dans les Carpates"
Je n'ai pas voulu lui procurer du déplaisir. Elle en sourit tant elle est sûre d'elle. Sa fille aussi sourit. J'ai hoché la tête, positivement.
Et depuis ?
Je me suis renseignée sur les Carpates, le chat que je n'ai pas s'appelle Nosferatû et je mets les gousses d'ail en bocaux.
Je n'ai pas demandé l'autorisation au photographe de l'époque de déposer les photos superbes que je possède toujours. Je ne mets pas son nom. Seulement celui du site d'un ami : http://www.photographe-culinaire.net
Merci pour la visite. Laissez trois mots, ça fait toujours plaisir. A bientôt.

Hôtel "Les perruches" - courte histoire extraite à ma façon de l'ouvrage "Le cercle des menteurs - Jean Claude Carriere


Il était une fois, il n'était pas
Un commercial avait l'habitude, dans une certaine ville, de s'arrêter dans un certain hôtel appelé "Les Perruches".
Il aimait bien lui-même, ces délicieux oiseaux que sont les perruches. L'hôtelier aimait les perruches. Dans le hall de l'établissement,  il avait dressé une cage aussi spacieuse que dorée. A l'intérieur des perruches, vêtues de pastels pâles ou vifs, vivaient leur vie avec bonheur, autant qu'elles pouvaient vivre le bonheur dans une cage, même dorée.
Un soir, le commercial ayant terminé sa journée entre dans l'hôtel.
Quelques mots auprès de l'hôtelier : "ah vous voilà, oui me voilà, ah ça marche les affaires, beuh oui je n'connais pas la crise et bla bla bla et bla bla bla..."
Le commercial prend la clef de la chambre et s'engouffre dans l'ascenseur. Un jour deux jours trois jours peut-être, un beau matin il quitte l'hôtel... pour cause de contrats à signer ailleurs.
D'ordinaire il regarde les perruches, les admire : leurs couleurs, leurs agitations, leurs baisers bécotés échangés, sourires aux lèvres, il se ravit à les regarder. Mais ce matin-là, avant de partir, il leur parle. Il leur parle vraiment, dans leur "langue," il siffle comme les perruches sifflent, ou du moins des sifflements ressemblants. Ce qu'il pense ou croit.  Puis il s'en va.
"A l'année prochaine l'hôtelier" et les clefs cliquettent en tombant de sa main sur le comptoir de noyer.
et les clefs se balancent maintenant sur le clou du panneau des clefs pendant qu'aux trois quart tourné vers la porte l'hôtelier répond "A l'année prochaine Commercial" 
L'année suivante le commercial réapparaît.
"Ah vous voilà, oui me voilà, ça va les affaires, ah je connais la crise et bla bla bla bla..." 
Un jours deux jours, au troisième jour le commercial ne peut rester dans la région davantage, il doit partir. Pendant qu'il règle sa note il s'inquiète
"Que se passe-t-il Hôtelier, vous n'aimez plus les perruches ? la cage est vide"
"Ah vous faites bien d'en parler Monsieur Martin, la dernière fois que vous êtes venu, quand vous êtes parti vous leur avez parlé ?"
"Heu !"  le commercial réfléchit "Oui, tenez, quand j'y pense, c'est vrai ça, vous avez raison l'Hôtelier, d'ordinaire je me contentais de les admirer, j'me souviens maintenant, je leur ai dit trois mots, dans leur jargon, enfin j'ai sifflé comme elles sifflent !"
"Et bien je ne sais pas trop ce que vous leur avez dit ni ce qu'elles ont compris mais toujours est-il que le lendemain je les ai retrouvées couchées  sur le sol de la cage et elles ne se sont plus redressées. J'ai décidé de ne pas les remplacer. J'étais trop triste."
Pendant que son véhicule diesel ronronnait jusqu'à être prêt au départ, monsieur Martin prit le temps de réfléchir :
"Qu'avait-t-il bien pu leur dire, qu'avaient-elles bien pu comprendre ?" 

mercredi 17 juillet 2013

Blablabribus conversation d'été

J'attends.
Un homme d'un certain âge s'approche, me salue, s'assied, entame la conversation
"Je me mets à l'ombre"
"Vous faites bien. L'ombre est appréciée en ces temps"
Oui mais j'aime le soleil, de toute façon avec les 9 mois que nous venons de vivre, je préfère encore le soleil à l'ombre
"C'est clair, je vous comprends"
Faut pas s'plaindre madame
"J'me plains pas, je suis fille du soleil"
C'est vrai qu'vous avez l'accent du sud... de Toulouse ?
-C'est fou comme les bretons identifient cet accent immédiatement. Le temps de dire trois paroles en prenant le café dans un bar, hop, identifié, mon accent. Pourtant rien à voir avec ceux de mes frères et soeurs-
C'est qu'jsuis pas jeune, Madame, j'ai 85 ans.
-c'est clair il ne les fait pas, il a même une allure, bien que petit, Crocodile Dundee. Il poursuit
Et toujours avec la même femme. L'a pas d'chance d'ailleurs elle, cancer des testicules, pas d'chance pas d'chance, on avait fêté nos noces de diamant
-Pour monter plus haut ce doit être difficile, pense-je.
Il continue : Depuis que j'suis né, le cancer me colle à la peau, je suis du signe du Cancer Madame, les cancers ce sont des gens;.. des gens...
Bon ben, son autobus arrive avant le mien. Je ne saurais jamais ce que sont les gens du Cancer. J'attends

samedi 13 juillet 2013

Promenade impromptue de Patton à Patton via St Malo et St Briac


Impromptue, comme je les aime, je n'ai pas le goût des préparatifs, je l'ai perdu adolescente. Raison familiale. 
Des années plus tard, j'ai compris mais je n'aime toujours pas préparer, ni prévoir. J'aime partir à l'impromptu, à l'imprévu et il ne faut pas compter sur moi pour le matériel. Quoi que.
Bref nous devons partir; Rendez-vous sur le parking; Mais sur le parking, alors que je le connais depuis 12 ans, une énorme pierre qui prétend être un rocher, granit oblige m'interpelle soudain. Il lui manque la petite sirène danoise. J'y grimpe et j'invite Maryvonne à me photographier. La luminosité est nulle "on n'te verras pas !" "Peu importe, c'est pas moi qui suis intéressante, c'est l'idée". La preuve
La voiture qui nous attend est couleur pelouse. Super. Nous embarquons. Super. Nous sommes trois, vêtues de couleur sombre. Comme le ciel. Soleil a oublié de se réveiller, mais je ne suis pas pessimiste. A l'heure d'été, il n'est que 9 h du mat. 
Et heureusement Marie Claude est là pour faire éclater les couleurs : jaune, rouge, orangé explosent à ses côtés. 
Sur la route, du monde dans notre sens.
Du monde dans l'autre sens. 
Certains sont peut-être restés quelques temps après le passage du tour de France. Nous sommes jeudi, le peloton passait mercredi je crois.
Enfin Saint-Malo, enfin une place, dans le parking devant le Casino. Enfin l'entrée de la plage. La preuve :
 Adroite ou à gauche ? Nous prenons à gauche, direction la piscine d'eau de mer. Mais la mer est basse. Cependant un groupe de vacanciers s'agitent sous les ordres d'un animateur bienveillant.
A l'ombre ou au soleil ? Nous nous approchons de 12 h. Il est temps de mettre la table.


Natte au sol, chaises plantées, chacune son style, viennent les petits radis roses, les tomates apéros, le jambon, le pain bio et les chips. C'est moi qui ai pensé aux chips. Je ne pense qu'aux chips, ça me donne la patate. Petite ref au spectacle qui est mien et que j'ai intitulé 
"Coquine Patate a la frite et vous l'entendez bien" 
Mais bref, croquis croquas... sous nos dents le temps passe, sous l'oeil d'une mouette. Je m'inquiète. Fera-t-elle comme le goéland qui effraya la soeur de Maryvonne, un certain jour du festival "Etonnants Voyageurs". Le goéland, à même ses lèvres, lui chipa le sandwich. Rétrospectivement, j'en tremble encore "Tu n'vas pas faire ça, hein l'oiseau ?"


 "Bien sûr que non Lania, mais dis-moi ?
Oui qu'y a-t-il la mouette ?
"Pourquoi elle me regarde celle-là, en bas ?
 Ben c'est simple, tu lui plais ? tu n'comprends pas, ça se voit !
"Ben puisque tu le dis, je la rejoins"
C'est ton affaire, moi vois-tu, j'me demande bien de quoi ils causent les deux qui s'cachent derrière le brise-lames
"Ben, tu vas l'savoir, j'en suis sûr, c'est ton affaire!"
Tu as raison La Mouette.
 "Oups là, leur discours se corse, voilà qu'ils se rapprochent ? "Qu'elles" peut-être, on dirait des bretonnes, tu vois pas leurs coiffes bigoudennes ?"
 je sais, elles veulent connaître les prénoms de mes copines; Té crise, comme disait la voisine toulousaine de ma mère, c'est trop intime. En tout cas, très sympathiques, les trois.
et à vrai dire, foi de petite sirène, des instants très chévélé, comme disent les vénézuéliens des Llanos. 
Allez, merci pour la lecture, au revoir, à bientôt.

dimanche 7 juillet 2013

Maria une voix vénézuélienne


Bonjour chers ami-e-es.
Non je me refuse à ça. 
Ne dirait-on pas une mise en facteur commun ? Je recommence. 

Bonjour chers amis et amies de Rennes et autres lieux ou pays. Je sais qu'il y a les Tombées de la Nuit, et elles sont bien nourries.
Sachez aussi qu'il y a Maria, la belle et élégante vénézuélienne qui fait le bonheur d'un délicieux breton. 
Elle chantera ce soir, vendredi 5 juillet dans 
l'île jardinière de la Librairie Planète IO. Une voix merveilleuse. Soulignée des sons caractéristiques émis par le cuatro, instrument à quatre cordes typique des llanos. Intimement universel. Pourquoi puis-je en parler ? Parce qu'elle y chanta hi-ier, et que j'ai vécu au Vénézuéla. Alors ?Alors aye que chévélé bonjour les llanos, bonjour les Andes, bonjour l'exil et maracaïbo, mais, surtout parce que sa voix n'est pas une voix "paysanne llanera" -aucun jugement négatif dans cette expression bien au contraire, respect) 
mais une voix "travaillée" au chant classique qui sublime ces airs merveilleux. 
Mais bien sûr que j'ai "offert" les a r e p a s Jamais je ne n'avais fait d'aussi délicieux "a r e p a s". D'ailleurs je n'en avais pas fait depuis... ojalà pourquoi préciser ! 
Bien sûr que j'ai conté. Je me suis laissée aller à écouter les textes chantés en vénézuéliens et j'ai rebondi sur une idée, un mot, que j'attendais et qu'elle m'offrit dans un commentaire, rapprochant "el clavito" de "la rosa azul de China"  et  un "pudiera" à un destin. 
Et juste après avoir conté "Juan que nunca sonrie", j'ai vu la petite mésange, posée sur le doigt de Bernard l'ami photographe, qui venait de me faire parvenir la photo. Magnifique, émouvant. 
Ce soir Maria jouera et chantera de nouveau, ce soir il y aura aussi une contrebasse, et par conséquent un contrebassiste ou une contrebassiste. Ce soir je ne peux être présente, mais je le regrette. 
Allez-y pour moi, 
et contez-moi 
d'un commentaire.
Notez-bien : 
Librairie Planète IO
Rennes 
7 rue Saint Louis
Ce n'est pas une salle de spectacle mais à chaque fois, c'est spectaculairement artistique et humblement humain.

Hier samedi 6 juillet "Coquine, Patate a la Frite..." était à la Maison Internationale de Rennes à l'auditorium

Pas si sûr.
Car justement, il faisait un temps si exceptionnellement beau que la décision a été prise avec le régisseur d'exploiter plutôt la cour du bâtiment qui est si belle.
Aussitôt dit aussitôt fait, les chaises blanches et le tapis rouge installés, il n'y eut plus qu'à tenter un filage puis à attendre les oreilles. Bon d'accord il y avait les Tombées de la Nuit et les départs en vacances et donc un certain stress, viendraient-elles ?




Finalement le public vint et les oreilles furent bien attentives et les lèvres bien rieuses.


Le tout terminé, un couple se présenta qui se montra bien déçu d'apprendre que la séance était terminée.
D'une consultation rapide auprès des dieux, Patate comprit qu'elle avait le temps de dire une de ses histoires, à la fois préférée et proche de son thème. Elle l'offrit. Nouveau succès.
Il y avait de jeunes enfants entre 9 et 12 ans. Ils questionnèrent Patate. Par exemple : 
"Est-ce qu'elles existent tes histoires ?"
Reformulation "Veux-tu dire "où peut-on lire les histoires que j'ai dites ?" Elle acquiesce.
Réponse "Je t'invite  crayon en main ou mieux encore, bouche ouverte sans craindre de te tromper. L'histoire de Cornelius est née de l'une d'elles" mais inventée l'histoire de la Panhard à 4 temps, inventé l'histoire du turban couleur jaune safran, inventé les mains qui distribuent en rouleaux plats les billets américains.
"Et celle de l'indien ?" questionne Ludovic aux côtés de sa soeur Nadège.

Patate répond que cette histoire-l0, elle l'a traduite d'un site espagnol et écrite à sa façon : inventée l'introduction, inventée la descente du Chili, inventée la présence des requins, inventé le combat avec la sorte de dinosaure de Commodo... 
Et Patate ajoute aujourd'hui que si le conteur avait une fonction première elle serait celle d'offrir des images aux oreilles. 
Et pour finir il n'est pas faux de dire que chacun, chacune avait la Frite en quittant Patate : ça c'est sûr
 Délicieuse petite Marie, tresses au vent et pastilles pastels en bouche, à écouter autant que goûter
Délicieuses et joyeuses spectatrices.

mercredi 3 juillet 2013

Conteuse ? Une attitude.

 Être conteuse est un état joyeux

Je suis sensible à la nature

je suis sensible à l'humain

au quotidien je respecte les deux autant que faire se peu



Dans les années 50 le renouvelable était déjà existant. Je peux en témoigner. Je le pratique au quotidien. Pourquoi irais-je acheter un yaourt industriellement parfumé à la cerise, alors que, vu la saison, je peux parfumer un yaourt nature de meilleure façon ? 

Pas d'engrais sur Balconnier. Pas de champ non plus et pour cause. 
Par manque de profondeur, mes plants de fleurs ont moins de force, mais ils diffusent autant de couleurs et de parfums. Blés, bouquefaits, queues de belle-mère, zinnias, volubilis, capucines, lin parme et blanc, glaïeuls mon Balconnier est un jardin. Situation : 2ème étage. Au balcon. 

A bientôt, belle journée à tous toutes et à chacun.

Grenouille rose