jeudi 28 janvier 2010

Un site à visiter et à faire suivre, merci

Ils s'en sont dit ces deux-là et le Noir -spécialiste de la guimbarde et du chant diphonique- a henni plus vrai que nature. Pas étonnant que soient apparues steppes mongoles et yakoutes. Le cheval d'Andreï foulait foulait la steppe et le public avec fougue et spontanéïté a fait naître les troupeaux, qu'il fût adulte ou enfants.
Pas difficile d'imaginer le nuage de poussière sous les sabots.
Hennissements, cavalcades, incantations, chants diphoniques ! Fabuleux est le mot. Merci public, aux oreilles merveilleuses.
Pour en voir plus, pour en savoir davantage, vous qui êtes responsables de salles, de maisons de quartier, de festival ou de lieux autres, n'hésitez pas, simplissime, YaKaKliKer
sur

mardi 26 janvier 2010

Petit cheval dans la prairie grasse au bord de la rivière paisible

aïe aïe aîe ouille ouille ouille ouille ouille ouille aïe aiiiie ouuuu ille puis ni aïe ni ouille

Ah ! Si je tenais le moustique qui me pique qui me point dans mon pourpoint je le piquerais d'un si bon point qu'il se souviendrait du pique du point qu'il m'a piqué dans mon pourpoint* !

(démarrage du texte sur une belle anacrouse !)

Moustique ou maringouin au Québec (chanté par La Pitoune)

Wikipédia : les Culicidae regroupent les insectes communément appelés moustiques (ou maringouins[1] au Québec).
Pour découvrir "L'homme au pourpoint entrouvert" KliKer sur le lien ci-dessous http://www.safran-arts.com/42day/art/art4jun/28franx2/pourpoin.html

Faut le faire et André Breton l'exprime mieux que moi

dans Nadja.
Mon sac est encombrant. La rame du métro est "habitée". Un jeune homme assis sur un strapontin me propose faimablement sa place. Il a un accent du sud-ouest ? Non du sud-est. Comment refuser ? -entre nous je n'aurais refusé ni à un accent breton, ni à un accent alsacien- Et bien entre accentués nous accentuons un échange. Si intéressant qu'ils -il est accompagné- descendent à notre arrêt. Ils reprendront la rame suivante. Echange de cartes de visite. Il pourrait nous programmer !..... Et comment donc, mais avec plaisir et surtout à bientôt. Extrait de André Breton dans Nadja : "... il s'agit de faits qui, fussent-ils de l'ordre de la constatation pure, présentent chaque fois toutes les apparences d'un signal, qui font qu'en pleine sollicitude, je me découvre d'invraisembblables complaisances, qui me convainquent de mon illusion toutes les fois que je me crois seul à la barre du navire....."

Corbeau sur la dernière branche, 1ère


C'était dimanche 24 Janvier 2010. Enthousiasme et emballement pour l'univers du chamane. Spectacles contes-musiques de Iakoutie : chacun le sien, 16 h pour les enfants ; 18 h 30 pour les adultes.

Dans les deux cas, les pierres du balaran se sont ouvertes. Les cieux sont apparus, comme la prairie grasse, la rivière paisible, la nuée de Moustiques, l'arbre du Monde et le Morin Khour et le reste. Voix, guimbarde, bourdon et chant diphonique : on plane. Mais avant...

Répétitions s'il vous plaît.


Qu'il est modeste. Bien sûr qu'il y est arrivé. Malgré la température qui jouait au trouble-fête.

Ah si je tenais le moustique qui me pique qui me point dans mon pourpoint Je le piquerais d'un si bon point, qu'il se souviendrait du pique, du point qu'il m'a piqué dans mon pourpoint.

dimanche 17 janvier 2010

Contes des Mille et une Nuits : elle vient et s'en va

C'est vrai, tout en contant j'avais noté qu'elle s'en allait. C'est possible, ça arrive et ça fait partie du jeu. Aujourd'hui (soit six mois plus tard) que me dit-elle ? Que toutes ces portes qui s'ouvraient sur d'autres portes, toutes ces propositions surprenantes, inattendues et facétieuses, ces retours en arrière, ces illustrations la fatiguaient. Aujourd'hui qu'ajoute-t-elle ? Que c'est pourtant grâce à cette séance de contes à propos des Mille et une Nuits qu'elle entre et peut comprendre la pensée et l'auteur d'un certain livre de littérature orientale.
Je prends cela pour un compliment. Je prends cela pour un compliment qui ne regarde pas que moi, qui concerne tous les conteurs. Nous jouons avec les mots, les idées et les images, c'est vrai, nous facettons nos facéties, et ainsi nous faisons passer discrètement des pensées essentielles, ou graves, qui pourraient heurter dites tout autrement : prend qui veut ce qu'il veut.
N'allez pas écouter les conteurs : ils sont dangereux. ils peuvent vous transformer. Merci "Régine" pour cette retombée. Belle année 2010 à tous et poussez poussez les portes, ouvrez ouvrez les oreilles.

lundi 11 janvier 2010

Froid grand froid petits oiseaux

Froid grand froid
sautillent les petits oiseaux
sans joie,
gelés
Sur le parking piquent du bec
picorent tout papier
S'envolent sur le peuplier
fatigués
Se reposent
s'éloignent. Blessés
Les branches du peuplier gelées
leurs petites pattes
ont capturé.
Penez aux petits oiseaux.
Nourrissez-les


Hiver Tu n'es qu'un vilain
A ton tour Te voilà capturé