samedi 30 mai 2009

Au parc des Gayeulles l'expo Photos de Fleurs de l'artiste Serge Palaric

Elles y seront tout ce week end de Pentecôte. Allez donc visiter la buvette des Gayeulles et l'expo de Serge Palaric.

En ce qui me concerne, c'était hier.
D'abord s'y rendre, par le petit chemin vert à l'ombre terre et soleil.
Ensuite s'en rapprocher et clic sur l'étang et clic sur les mâles canards
Clic encore sur les tables qui volent, les toasts qui se préparent, les doigts, les couteaux, les fourchettes qui valsent
La chevelure rousse de Zaza, l'elfe magicienne des lieux
Le "ponch", les jus de fruits, les cacahuètes
Saluer chacun, le photographe, tiens je vais te faire ton portrait, recommencer, saluer Isabelle et Jean-René représentants du Centre Social de Maurepas qui a appuyé l'événement. Saluer tout le monde : Joëlle, Sandrine, Sylvie, Graziella, Florian, Régis, j'en oublie, qu'ils elles m'excusent. Féliciter le nouveau Président (D'où de quoi de qui : trois initiales mal captées. Désolée)
Re-valse des mains, des tchins, des verres, des pieds : chacun se retrouvera-t-il où retrouvera-t-il ?
Visiter l'expo et le fleurissement du lieu de Zaza, la buvette du Parc des Gayeulles. Remarquer les couleurs, la sensation de profusion, découvrir l fleur de ricin, le héron du parc d'Oberthur, (qui sait qu'il y est) et le souligné coloré et dansant des petites pinces "à photos".
Photographier les photographies ? Ah non, mais trouver la seule langue d'iris dans toute l'expo, ça oui. Puis tracer sur le livre d'or.

Et aujourd'hui me précipiter dans ma boutique de photos pour mettre sur CD et partager. Que Neni. Ce qui se révéla sur mon ordi se révéla chez lui : aucune photo n'a été enregistrée par mon Fuji. Non, je n'avais pas oublié la carte mémoire. Elle était bien dedans. Zut, toutes mes humbles excuses. Sachez que, la langue m'en tombe. Langue d'Iris bien sûr.

vendredi 29 mai 2009

Il fait chaud... Associations de Parents d'élèves, pensez Spectacle de Noël

"Quand le Père Noël a perdu les doudous"
pour les tout-pitchous
"Chapka troïka et Isba de bois, il fait froid du côté de la toundra"
pour les primaires et 6ème -5ème (choix de textes adaptés)
"Le mariage du roi Babar" avec pianiste
Une salle -de préférence obscure-
Un micro -si salle spacieuse-
Unn piano pour Babar
moins de 20 enfants dans le premier cas
une bonne soixantaine ou plus dans le second et 3ème cas,
... c'est parti, inter-activité garantie, au détour d'une phrase, d'un paragraphe, d'une note.

Pour d'autres thèmes de saison, -soupe ou pomme de terre- joindre le 02.99.38.67.57
ou emailez : lcomlania@gmail.com

"Cette femme n'a qu'une seule spécialité : des sacs de consonnes et de voyelles qui se heurtent, se frappent, échotent, imagent et nous offrent sa musique interne. Du rêve éveillé. On n'a pas envie de partir. On a envie de connaître la suite, la fin. Quand elle termine on se tait puis on applaudit. Puis on en parle"
Deux portes, un caisson, deux ou trois draps tendu, elle plante son Oural.
Un grand foulard bleu, elle obtient le Baïkal.
Un manteau de fourrure à mi-parcours : on entend son michka* ronfler.
Elle place les enfants en demi-cercle et c'est une chevauchée à la Chagall ! Vous pouvez la solliciter. D'où que vous soyez, gageons qu'un conteur, quelque part, sur le chemin, trouvera moyen de dire une histoire de votre pays : ça ravit"
A bientôt
* michka : ours, maître de la forêt

mardi 26 mai 2009

Tu connais les ignames Lania ? Oui...


Oui, bien sûr je connais les ignames ! Qui ne les connait pas ?



Euh, et bien, et bé...après visite du site dont je vous confie le lien, finalement, je ne suis plus si sûre que ça que je connaissais les ignames. Mais je comprends mieux le conte de "Moustique et Muz zon" ou encore "Le jour où Guêpe rencontra Moustique"

http://www.bj.refer.org/benin_ct/rec/igname/alata.htm

Allez y voir, quand le temps vous le permettra. Et découvrez le conte dans le blog http://danslestempsanciens.blogspot.com/
où je le déposerai d'ici peu

lundi 25 mai 2009

Légende

Nuit. Il fait nuit. Il ne tintinnabule pas. Il tonitrue. Me réveille. Me voilà debout. Sur un ciel étrange ll valse, valdingue. Possédé.Je l'ôte.

Silence. Il silence.

S'avance le chat géant. Il ronronne. Foule. Feule.

S'avance la troupe. Roulements de tambours. Vagues de roulements.

L'assaut.

La charge longue, sourde, lourde, forte.

Incessant. Incessante.

J'ôte bambous et lanternes. L'énorme goutte d'eau écrase mes doigts. Signal.

Sur le sol elle claquette. Dans le ciel l'entier s'embrase. Un seul éclair . Clignotement blanc violet longue durée. Blanc éblouissant. Eternel.

Je pense Indiens. Sentiers de la guerre. Boléro, sarabande. Grondements, roulements. Vrai. Terre et Ciel. Conflit. Transe, violence, démesure.

Je pense Dieux, Déesses, étreintes, île de Chiloé, amoures, légende.


Est-ce ainsi qu'ils font ?


Nuit démente. Inhumaine. Silence

jeudi 21 mai 2009

Il fait chaud, même sous les jupes des ...?


pivoines. Caroline Valette "en fait étalage" à sa manière. Suggestive.

http://caroline.valette.over-blog.com/ Allez-vy voir pour en savoir davantage.

Il était une fois, le site de deux français fondus de contes

à découvrir en cliquant sur
http://www.1000jours1001nuits.net/projet/exconte.php
Bonnes lectures à tous toutes puisque c'est un long week end.

Et rond et rond, le rond-point rennais


et rond et rond,
le rond-point rennais


le peintre ne le renierait
le parfumeur l'inventerai



et rond et rond
le joli rond-point rennais


Pour s'en approcher, pour
nez en l'air, le deviner,


et rond et rond
le joli rond-point rennais


pour
narines toutes, s'enivrer...


et rond et rond
le joli rond-point rennais


Au diable l'automobile.
Tout pied, prenez.


et rond et rond, rondez
autour du joli rond-point rennais


Blanc
rose
violet
écrasé de soleil
tout parfumé
il repose sur la
mini-bambuseraie

A qui les Roses offertes

abandonnées
charnues
dépouillées
dénudées
effluvées
lascives
nonchalantes.

A qui et où ?
A vous, qui lisez, qui longez, qui passez

Au pied des Monts d'Arrée.
à vous pencher.
Et rond et rond,
ronde
autour du joli
point rond
rennais
_Lania-

mercredi 20 mai 2009

Une jeune femme au face-book professionnellement intéressant

http://www.facebook.com/profile.php?id=632447624
Elle s'appelle Emilie MAJ. Son (ses sujets) la Iakoutie : la musique Iakoute, les chevaux, le chamanisme. En résumé, une chercheuse française qui cherche du côté de Tallin en Estonie
Pour vous rendre en Estonie aujourd'hui, pour visiter ce pays Baltes... IAKAKLIKER sur le lien qui suit : http://search.live.com/results.aspx?FORM=IEFM1&q=Tallinn et bon voyage

dimanche 17 mai 2009

Drôle de week end, l'Eurovision se Kass, Cannes à Rennes et

les Comptoirs des docks, aux Champs Libres. Mais aussi l'Alsace-toi et moi, et le bon plat cubain, et La plage des dames, du côté de Île-Grande. Mince, jamais entendu parler. Pas grave. Maintenant c'est bon, je sais. Mieux. J'ai rencontré le cinéaste Thierry Compain. De près. Mon premier cinéaste, en pleine semaine de Festival de Cannes. Mon Cannes à Rennes à moi. Je plaisante mais je suis contente, surtout qu'en regardant le film je ne pouvais m'empêcher de lui trouver quelques structures conteuses ; un montage, pas si simple qu'il ne paraît*. Le résultat est généreux, émouvant et sensible et bascule. Au-delà de Île-Grande, le film accède à l'universel. On peut penser à notre propre mère. On peut se reconnaître fille. Au fait, sauf une incursion, on dirait que le cinéaste n'est pas là. Je reste sensible à la construction, logique imparable de la succession des mois, donc du temps inexorable, sous entendu la présence de l'implacable destinée humaine. Le sujet est grave mais il n'est pas traité de manière austère. Le public rit plusieurs fois de bon coeur. Je n'ai pu m'empêcher de penser au dernier film de Agnès Varda "Les plages d'Agnès".
Le film de Thierry Compain est actuel. Il est une réflexion dans l'air du temps.
La cassette est disponible aux Champs Libres : je vous invite à vous la procurer.
Et l'Eurovision ? Cocorico, nous partions premiers. Nous voilà septième ou huitième. De l'intérêt des sondages. Peut-être aurait-il mieux valu sélectionner l'auteur de Liberta ? Peut-être faut-il comprendre que le public préfère ce qui fait sourire, oublier, fuir une période que l'on annonce difficile. En ce qui me concerne, la chanson qui a gagné parle de fairy tale. Ce n'est pas pour me déplaire. Il n'en reste pas moins que Patricia Kass, comme la chanteuse Russe, comme la chanteuse Maltaise, a chanté de façon frissonnante.
* SC'est intéressant d'entendre le réalisateur parler lui-même de son travail.

Sur un fond visuel audacieux, et sonore, pianistique

... découverte à poursuivre, d'un même blog.

samedi 16 mai 2009

Mira Baï fête ses dix ans "Au fil de l'Inde" avec "moi"

vous pouvez cliquer sur le lien http://mirabai.leobaillard.org/aufildelinde.htmlou continuer la lecture :
13h Ouverture de l'exposition: peintures de Boishali Sinha Massot et photographies d'Elodie Guignard et Nadine Le Helloco
14h00-14h15 Accueil et présentation de la journée
14h15-15h00 Yoga (avec Anne-Marie Le Boucher)
Contes (avec Lania) et décorations au henné (avec Anne-Sophie Crosnier et Catherine Kazi-Le Franc)
15h15-16h00 Massage ayurvédique (avec Charlotte Aveline) Danse indienne enfants (avec Catherine Kazi-Le Franc)
16h15-17h00 Yoga (avec Anne-Marie Le Boucher) Technique de drapé du sari (fourniture d'un sari au besoin) Danse Bharata Natyam (avec Yousuf Kazi)
17h15-18h00 Massage ayurvédique (avec Charlotte Aveline)
Massage bébés 4-12 mois (avec Chantal Delanoe) Danse Bollywood (avec Catherine Kazi-Le Franc)
18h00-18h15 Cloture de la journée autour d'un thé avec Lania, conteuse.
Fermeture de l'exposition à 19h.
18h45-20h15 Repas (sur réservation)
20h30 Spectacle de danses de l'Inde (Bharata Natyam et Bollywood) par la compagnie Mira-Baï et les élèves des cours enfants et adultes. Tarifs
Après-midi avec accès aux ateliers: 12 € (plein), 9 € (étudiants & demandeurs d'emploi), 6 € (-12 ans), gratuit -4 ans
Spectacle 20h30: 12 € (plein), 9 € (étudiants & demandeurs d'emploi), 6 € (-12 ans), gratuit -4 ans
Forfait après-midi et spectacle: 20 € (plein), 16 € (étudiants & demandeurs d'emploi), 10 € (-12 ans)
Repas (sur réservation uniquement): 15 € Réduction pour toute réservation jusqu'au 30 mai: -1 € pour après-midi ou spectacle ou -2 € pour le forfait

mercredi 13 mai 2009

Elle, pense "Pas conteur le vieillissement ? Pas si sûr.

Elle appelle Chère Dame Agée. Elles se sont parlées. Elle a retenu cette phrase : "On perd son temps pour rien"
Chère Dame Agée dit toujours "on", jamais "je". Chère Dame Agée n'a jamais voulu perdre son temps. Et pour rien encore moins.
Elle a retenu cette autre phrase : "Je vois que je diminue, que je m'effrite" dite de sa voix fragile.
Elle, remarque combien malgré tout, Chère Dame Agée s'inquiète encore pour Samoi qui a manqué Rennes-Guingamp.
Elle pense que Chère Dame Agée l'émeut. Elle pense
Elle pense "Saurais-je un jour être comme elle ?"
Elle pense à elle : "Chère Dame Agée, vous étiez près de moi ce matin. Pendant que j'écoutais l'émission en langue bretonne. Pendant que je saisissais, à la bibliothèque "Le malheur Russe" d'Hélène Carrère d'Encausse"
Elle pense à l'émotion qui l'a parcourue dès les premières phrases. Celle-ci
"L'assassinat est un art mais tous les assassinats ne sont pas des chefs d'oeuvre et tous les assassins ne sont pas des artistes"
Quel dommage que vous n'ayiez pas rencontré, Chère Dame Agée, plus d'artistes, vous qui l'étiez. Et chance qu'ils soient de plus en plus nombreux à se dévoiler et à être dévoilés ceux-là, par les temps qui sont.
Et cette autre : "La destruction de masse de groupes humains, la terreur pesant de manière indifférenciées sur chaque individu au point de paralyser en lui réflexes et personnalité...." Vous-même, Chère Dame Agée, qui n'avez trouvé personne pour que vous le révéliez.
Elle pense saura-t-elle exprimer, écrire pour Chère Dame Agée ?
Elle. Pense.

mardi 12 mai 2009

Silence, piano et poésie, un site ami

http://jack-maudelaire.blogspirit.com/ Un texte qui trouble la conteuse

Il pleut en Bretagne demain


Cette glycine "thaboraérienne", pour avoir le moral en hausse. Nous allons vers l'été. Certitude.

Faire un atelier parce qu'on est conteur... pourquoi pas et pourquoi donc !


J'ai toujours trouvé cette relation de cause à effet un peu étrange. Parce qu'elle n'est pas évidente. Des informations sur le conte j'en possède. Passeuse je le suis. A cause de Gabriel. Le saint avec moi, n'a pas joué sa fonction, il n'a pas appuyé assez fort sur mes lèvres, il n'a même pas tracé le sillon sur mon menton. Il m'a oubliée. Il n'était pas là. Mes parents ont pourtant fait leur possible. Mais sans succès. Mais grâce à Gabriel j'ai accepté la proposition d'animer un atelier dans un lycée. J'avais quelques retenues. Quelques pertes de confiance. Certaines choses dites que j'avais prises à mon compte, par erreur. Les retenues se sont envolées.
Quelques séances plus tard, sur cinq élèves trois ont décidé de ne pas parler. Je ne suis pas pour les obligations "forcées" S'ils me lisent ces trois-là, qu'ils me disent s'ils ne se sont pas sentis frustrés de ne pas l'avoir fait. Car ils en étaient capables. Prendre la parole c'est être courageux ; devant un public, faire un exploit ; en matière de conte, gagner une bataille. En effet, c'est quoi le conte : paroles, paroles, vent, broutilles, balivernes, fariboles, propos vains, niaiseries, bêtises, sottises dont on dit souvent qu'ils ou elles sont pour les enfants. Et j'en passe. Et pourtant, selon la façon dont la parole est dite, le choix que l'on fait pour les dire, la parole fascine. Choisir détermine. Le choix devient jeu. Deux parmi les cinq ont osé jouer. D'après ce que l'on m'a rapporté -et me voilà frustrée de ne pas les avoir vus(e)- sourire aux lèvres, je les félicite.
Me revient en mémoire, ce déjà grand garçon pour son âge, en passe d'entrer en sixième. S'il se distingue, c'est plutôt par son comportement perturbateur, par sa propre mise en retrait. On me le dit mais je l'ai déjà remarqué. Comme saute aux oreilles son trop plein de paroles. Qui pourrait devenir goût, plaisir et plaisant pour tous. Il posède la matière. Nous "travaillons" tous en groupe. Il s'en extrait souvent. Le frustrer, le punir ? Je ne pense pas que ce soit mon rôle. Le fait est que le petit groupe parle choisit écrit. Je dis : on dirait qu'il n'écoute pas. Je me méfie de ceux qui se démarquent. Et pas seulement parce qu'il va me mettre à mal : mais parce qu'il faut qu'il y ait restitution. Devant public. On choisit des histoires. Il a déjà fait son choix. Finalement pas si éloigné que ça de lui ! Mais le sien. Tant qu'à faire. Je ne veux pas penser qu'il y a quelque chose d'intime dans cette histoire. Je le pense. Il dira "Mimoun, le bûcheron" " Je lui offre de le soutenir. Il répond qu'il fera tout seul. On passe un pacte moral. "OK mais tu assumes, tu aura un public, tu ne dois pas le décevoir" Pourquoi ne voir que ses instabilités ?
Il y a restitution. Et chacun, chacune, se montre étonnant. Lui, il nous laisse frappés de stupeur. Il mène la randonnée, à sa façon, avec une parfaite maîtrise rythmique, du slam avant l'heure -c'était il y a longtemps déjà. Avec humour et justesse. Il interpelle le public. Celui-ci reçoit le message. Il joue le jeu. C'est fou. Je reçois moi-même une leçon. Vidéo pas vidéo ? On s'en fout : restent le mot, les mots, l'énergie, la respiration, l'ancrage et le passage d'un passeur.
Aux deux nouveaux conteurs, aux deux audacieux, aux deux courageux, à Elodie et Axel, mais aussi à Sonia, Jérémie et Nicolas, à l'audace et pour avoir chacun osé à sa façon : chapeau à eux et à la parole. Et qu'ils n'oublient pas les disgracieux mouvements des lèvres et du visage : ils massent, décontractent, font rire et dérident. Le conte.... pour en offrir des paroles et une ambiance, pas si enfantine que ça. Et quand bien même.

lundi 11 mai 2009

Dernière soirée Association Anacrouse "Les soirées du Parc"

Je suis conteuse. Personne n'a remarqué le gardien borgne de l'entrée d'Anacrouse. Isabelle Lecerf Dutilloy elle-même, non plus. Moi oui.
Pour vous qui passez par ici voir. Superbe soirée, lectures-musiques, à une voix, à deux.
Textes écrits par des enfants, des ados, des pré-adultes. Pourquoi préciser, des adultes. Relation à la mère, relation au père... à la fratrie, exaspération, incompréhension, jalousie. Marie lit les textes. Isabelle les illustre. Double choix bienvenu. A chaque lecture l'émotion est palpable. Et on s'interroge. Et on convient dès la fin, par petits groupes que l'écriture est nécessaire. Les textes n'ont fait l'objet d'aucune correction. Oui, réfléchir n'est pas seulement l'apangae des adultes.

Lecture rieuse
Mettre les points sur les I

A prendre avec précaution
Basic instinct ? Peut-être, peut-être pas.
Mais bien d'autresExubérance
Final allegrissimo - Une nouvelle belle soirée qui s'illustra autour de la paëlla maison, papoti, papota, avec l'initiateur des écritures : Monsieur Philippe de Givenchy présent ce soir-là. Isabelle Lecerf Dutilloy rappelle qu'elle l'a rencontré au Salon du Livre de Fougères en 2007

dimanche 10 mai 2009

Thabor fait chaud. Vous prendrez bien ...


Un p'tit blanc ? Un grand jaune ?








Un p'tit verre ?

A quoi pensez-vous ?







L'ambiance que tu as manqué Fillette

Fallait y être pour le croire. C'est pas encore que je présenterai un film au Festival de Cannes. Document amateur et convivial uniquement. Désolée pour "Mes Duettes" : leur vidéo est impossible à écouter. Cependant merci à elles pour nous avoir chanté l'hymne du stade rennais.

Conteur, ... la vague rouge que tu as manqué fillette
























































Cet homme est grand. D'abord il ne porte qu'un point rouge sur la tête. Mais ce point a des ressources. Imaginez. Tout le monde grimpe joyeusement dans le bus. Y compris le chauffeur, y compris les boîtiers de compostage, y compris les affiches de Mythos toujours présentes, vestes, chaussures, pantalons et joues deviennent immédiatement rouges et noirs. On se croirait dans un bus cubain.


Bientôt les uns empruntent le métro, les autres poursuivent le voyage et dépassent ceux qui vont à pied, le pas "bon", pardon vif.


Le crépuscule agonise brillamment de ne pas être présent. Il fait son coup d'éclat. L'homme au chapeau rouge a maintenant un com-paire malicieux : chargé tous deux de ballons rouges et noirs ils déambulent et courent. Chaque fois que ces deux-là frôlent la foule, retournement de situation : tout le monde passe "en rouge et noir..." Deux jeunes filles deviennent leur cible. Les feux rouges passent au rouge et noir. Qui sont-ils ? Des korrigans, ravis d'envahir la ville. Ravis de tromper l'athmosphère. Là où on les attendait verts, ils en pincent pour le rouge et le noir. Ils oeuvrent silencieusement. Apparemment difficile de leur échapper.


Plutôt marrant de fouler la citadine herbe éguerrante. Adaptables et discrets, ils blanchissent tout ça sans tambour ni trompette d'un revers de doigt. Personne plus ne les voit. Pas même moi. Rigolez pas les gars, tout le monde n'a pas le temps d'attendre 38 ans. Consternation. Les Korrigans auraient-ils laissé place aux Poulpicquets ?

Football pas conteur et no comment


AR SKIPAILH - PEMDEZIEG AR SPORT HAG C'HIRRI ... I

Korrigan sortant du bois de la Bellangerais
Personne ne le sait, pas même moi, mais des porteurs de ballons rouges et noirs sévissent déjà. Il n'y a qu'à remarquer le chapeau rouge tout au bout de l'abri bus. Comme ces jeunes, au demeurant forts charmants -clin d'oeil de Lania à eux- se précipitent vers moi pour que je les photographie (clien d'oeil de Lania à eux) je les photographie. Jamais je n'ai vu autant de monde à "mon" arrêt de bus. Et je n'ai pas fini que je remarque aussitôt un nouveau korrigan qui sort du bois de la Bellangerais. Je suis la seule à le voir. Il n'adresse la parole qu'à moi -clin d'oeil aux jeunes gens et jeunes femmes, tous et toutes charmant(e)s







Suis-je la seule à le remarquer, si je ne m'abuse, les parasols changent de couleur.




Les voitures changent de couleur. Qui sont les responsables ? C'est alors que me voilà bousculée violemment par deux hommes courants. Que se passe-t-il ? J'ai ma réponse. Ces hommes ne sont pas des hommes. Ils sont des korrigans, et derrière eux, il y a de la magie !



Les voitures changent de couleur




Les feux, changent de couleur



Les pulls, manteaux, impers, chaussurent, écharpes... changent de couleur



L'écran change de couleur




Les caissons de moto changent de couleur !




Troublée, je quitte les lieux.

C'était écrit en Breton - II, et à suivre

Sur le chemin de la gare, la nuit se pose. Au Melti Potes on y croit.
C'est clair, il se passe quelque chose sur le terrain en faveur des rennais. Chauvain, non non non

Des étapes du match
L'image suffit à elle-même

C'était écrit et en Breton III - suite et fin chez Hamid au Meltipotes 02.99.85.92.18

C'est sûr, c'est signé, rouge et noir, le résultat sera rennais, "serrons-nous les mains".
On remarque que, à cet instant précis, les feux y croient encore ; le barman et son client aussi.

Bon ben voilà, cette fois c'est la fin pour les rennais au MeltipPotes ! Vu le "visage" dans l'écran j'ai appuyé au bon, pardon bon, bon, plutôt pile au "mauvais" moment : effondrement.


Ils ne cachent pas leur joie : deux vrais de Guigamp avec leur autorisation
Franchement pas la joie. Franchement pas
Pas franchement joyeux, comme ils ne sont pas venus, ils repartent
Une héroïne : nombre de ses congénères étaient déjà couchées, parfois même éclatées.

Je lui ai demandé son autorisation. Il s'est prêté à la pose sans rien changer, tel que j l'avais remarqué, effondré. Pas drôle cette défaite, pas drôle.
Merci à lui Non, ce n'est pas le 14 juillet mais faut pas se laisser abattre tout de même.
Bon d'accord on a perdu, mais la victoire reste en région.
Le blanc envahit la scène en fin de match.

Etonnante multiplication, bien réelle. Preuve en est










ça ne se voit ni ne s'entend mais dans cette camionnette on hurle "on a gagné" et les voitures rouges cèdent le pas aux voitures blanches. Vous avez dit bizarre ? On n'en fera pas un film, -comme pourrait le suggérer l'affiche de l'abri-bus-
Question : Devrai-je attendre 38 ans ?

met kigennoù a-walc'h zo gant Gwengampiz evit c'hoari un dro-gaer dic'hortoz" Autrement dit " Rennes partira logiquement favorable, mais Guingamp est bien armé pour créer la surprise" Surprise créée.