samedi 29 novembre 2008

houps là quelle grisaille, un peu d'mparfait s'il vous plaît


Que se passe-t-il ici ?

On a fini de bosser nous, ce dernier il va se le faire lui !

Mince, dur à cuire celui-ci, je l'ai encore loupé

Et bien voilà mon gars, tu vois bien qu'on l'a eu ton ballot !
Au fait, c'était où ?
Au bas de mes escaliers : vous voyez bien que j'habite en ville ! Qui reconnaît le lieu en témoigne.
C'était quand ? C'est chaque année et je les remercie. Quand je les vois je fais un bond en arrière, et bascule dans le Tarn et Garonne. Je me retrouve à la ferme de la Raterie, en plein mois de juillet, en pleine moissonnade, j'entends rires et chants je surprends moultes efforts, mémorise à mon insu sueurs, odeurs, et sourires quand ils se mettent à soulever leurs bérets et à s'essuyer le front de leurs mouchoirs carrés blancs et bleus appuyés sur leurs fourches : ils vont s'arrêter et se désaltérer à l'ombre du saule auprès de la petite mare. Une interruption bien méritée.

Classe verte par Reza : no comment

Il y a une exposition à Paris

On dit de lui que c'et un conteur... persan

Je pense souvent, quand mon appareil me fait défaut, qu'il me reste les mots : "visiblement" Reza les utilise

Il existe des ouvrages et une visite virtuelle à défaut de se rendre à Paris : www.destincroisé.org.

Bonne route et belle journée

vendredi 28 novembre 2008

Passe passe passera, ... quelques dates de racontées à venir


Interventions contées de Lania à venir à propos de

"Coquine, la pomme de terre à la frite.... et vous l'entendez bien"



Centre Culturel La Guerche de Bretagne
le jeudi 4 décembre à 19 h


Médiathèque Cesson Sévigné
Centre Culturel Bourgchevreuil
Forme cabaret (public assis à table)
mardi 9 décembre à 19 h
Réservation préférable car petit lieu

Visseiche
Salle polyvalente télé séjour 02.99.76.53.26
1 rue Marcillé Robert
Toutefois à vérifier auprès de la Mairie : 02 9976 38 48
le jeudi 18 décembre à 20 h 30

A propos de Littérature "enfantine" ou "pour enfants"


un article avec lequel je suis d'accord,
.... mais ça rime avec dinosaures.

jeudi 27 novembre 2008

Repas Breton-Gascon avec Occi-Tagne le vendredi 5 décembre : rejoignez-nous

L'association Occi-Tagne continue son chemin. Cette année elle a organisé un court séjour au coeur du Gers en compagnie de Rémy Baron gersois et de tut coeur rennais où il est bien intégré.
Les souvenirs seront là, pour ceux qui le connaissent, l'ont connu, voudraient le connaître : le Gers est une première porte d'entrée pour découvrir le Sud-Ouest. Il pourrait être question d'échange avec la Bretagne, de bastide en bastide par exemple.

Ce repas est ouvert à tous adhérent ou non adhérent. Il est l'occasion d'une rencontre conviviale et amicale. D'autres suivront dans le courant 2009. Ils pourront être ou ne pas être évoqués au cours du repas.
Soirée de khi ga farz à glace aux saveurs du sud ouest, il faut d'abord réserver auprès du restaurant le Gascon ou de l'association OCCI-TAGNE et pousser la porte. Bienveillance assurée.
(cliquer sur la photo pour obtenir ces informations)
http://fr.youtube.com/watch?v=9VjDTbpPDYQ

lundi 24 novembre 2008

Promenade asine à KER LANN ce 23 novembre



Chocolat et vin chaud m'ont incité, pour la première fois dans ce cadre, a évoquer "La Petite Marie" cette enfant année 50 qui se voit refuser son pain par sa mère si.... Alors, bien obligée d'agir la pitchounette, pour le plaisir de toutes les oreilles dont certaines, souvent surprises. "C'est vrai cette histoire ?" a demandé l'une des jeunes paires. Un garçon d'ailleurs, de nouveau. J'ai remarqué, depuis le temps que je la mets en mots et scénario, que cette histoire, cette course échevelée, cette divagation, interpellaient beaucoup les garçons. Après ce long périple le chocolat fut bienvenu.

Ensuite, sur le prétexte d'un chardon qui gratte le bras, le doigts, le pied et oblige à gratter jusqu'au bout le bout de son nez, j'ai choisi de faire entrer chacun dans un conte vert jardin, environnemental en quelque sorte, le conte merveilleux des frères Grimm, intitulé "La salade qui transforme en âne". On y trouve ne vieille qui s'extrait d'un buisson et dit des choses incongrues à un chasseur. Comment un tel homme pourrait-il croire à pareilles sornettes ! Et pourtant.

Les regards rêveurs et ébahis de Zoé, Maeva, Marion et les autres étaient comme le chocola bien réconfortants. Qui a dit qu'au prochain marché il regarderait les salades à deux fois ! Je remercie très chaleureusement ma sympathique et souriante assistante de droite.
Une nouveauté : http://www.lezane2lalande.blogspot.com

dimanche 23 novembre 2008

La ville où Lania est née : Andernach en Allemagne

Andernach est une ville du district Mayen-Koblenz, dans le land Rhénanie-Palatinat, Allemagne. Elle est située sur la rive gauche du Rhin, au nord de Coblenz (20 kilomètres).
C'est une des plus anciennes villes d'Allemagne, fondée par les Romains en -12,
son nom d'alors était Antunnacum, c'est-à-dire « le village ou le ferme d'Antunnus » (un homme celtique inconnu)*.
En 1988 la ville fêtait son bi-millénaire. Actuellement elle compte environ 30 000 habitants. Les touristes venant dans la région visitent les fortifications médiévales avec les ruines du château (entouré d'eau) électoral de Cologne, le lac de Laach (Laach (dialecte local allemand) signifie en français « lac » et « lac de Laach » signifie « lac du lac ») avec son monastère Maria Laach (Sainte Marie du Lac).

En 876, Charles II, roi de Francie occidentale et empereur d'Occident, y fut défait par les fils de Louis le Germanique.

Andernach est la ville de naissance du poète Charles Bukowski, et du médecin Gonthier d'Andernach (1505- 1574; allemand : Dr. Johannes Winter von Andernach, latin: Ioannes Guinterius Andernacus), professeur de médecine à la Sorbonne à Paris et à l'université de Strasbourg.

Et d'après un ami cela suffirait pour que Lania soit allemande ! Dans la foulée, elle pourrait revendiquer une triple nationalité ou au minimum rajouter dans son introduction préférée qu'elle est née d'un homme celtique inconnu qui n'avait pas de fille.... Presque si vrai que trop marrant le hasard.

samedi 22 novembre 2008

Un très joli site de figurines sur le thème des contes

http://nouveaugrain2sel.canalblog.com/archives/contes_et_comptines/index.html
Jolie visite et merci à grain2sel

Alors... la balade familiale contée sur les chemins de Ker Lann

à dos d’âne ou en carriole, c'est demain dimanche, pour la fête à ma tante ?

En effet, mais pas pour ma tante :: elle n'a jamais eu de nièce.
C'est plutôt pour la dernière Balade des Ânes de la Ferme de la Gautrais*

Ces doux animaux vous espèrent
devant la ferme, dimanche 23 novembre, à 14 h
(St Jacques aéroport pour être précise : deuxième rue sur la gauche avant le grand coude de l'Aire Libre ; puis tout droit sans omettre de bifurquer sur la droite tout au bout de cette rue, sinon vous seriez obligés à une marche arrière pour ne pas vous retrouver sur la rocade)

Programme

Balade de 8kms sur les chemins du campus de Ker-Lann,
retour à la Ferme vers 17h pour écouter, si le coeur vous en dit, des contes choisis par moi tout pour vous et eux. Ceci dans une ambiance amicale autour d'un chocolat ou d'un vin chaud

Conseils pratiques : Prévoir goûter et boissons, peut-être s'habiller chaud -Lania a écouté les prévisions météo- s'équiper de chaussures de marche.

Gratuit pour les enfants et les adhérents de l’ANE,
Sinon participation à hauteur de 1€/adulte (les ânes penseront à vous quand ils dégusteront leurs chardons)



Un petit chardon
ça fait des boutons
qui grattent le bras,
(se gratter le bras)
qui grattent le doigt,(se gratter le doigt)
qui grattent le pied (se gratter le pied)
et le bout du nez
(se gratter... le bout du nez!)
Devinette : Qu'y a-t-il sur le chardon de la photo ?


Contact : l’Association Nature Environnement
au 0670211600 ou anenvironnement@orange.fr)

Site pour voir des photos de chardons : http://www.fond-ecran-image.com/photo-gratuite-fleur-chardon.php

vendredi 21 novembre 2008

De Maison en Péniche, la Poésie au fil de 'leau

par les Prairies Saint Martin

Pour vous y rendre en passant parfois par la Péniche Spectacle

http://www.penichespectacle.com/pages/page1.htm

C'est aussi possible, à pied, cheval, bicyclette, ou vélo. St Martin p p m

Photo empruntée à la revue "Le Rennais"

mercredi 19 novembre 2008

Qui veut du soleil fait un tour chez Khassiopée

Nouveau proverbe de Lania et si vous la suivez, impossible d'en douter



Alors ? Pour faire un p'tit tour complet
http://khassiopee.canalblog.com/

Erreur ou pas, pro ou pas pro ? Je ne peux pas...

raconter aux enfants une histoire qui attribue à un enfant la capacité de faire que ses parents pourraient ne plus se disputer.

lundi 17 novembre 2008

J'ai rencontré le diable, wouaouh

à Betton
ce n'était pas celui de Satie, plutôt celui de Piazzola porté par le quartet Icare grâce à l'invitation de l'association ANACROUSE ! Enflammant.
Une belle façon de voir rouge et noir et de se brûler à la condition de reconnaître la Bête a précisé le plus grand -en taille- des violonistes. Reconnue.
Merci à tous quatre : un CD ?
Non du spectacle vivant s'il vous plaît !
C'était une nouvelle soirée du Lac : aucune ne sont à éteindre.

vendredi 14 novembre 2008

Celui qui partit à sa recherche


"Je suis né de l’union d'un homme et d'une femme"
C’est ce qu’il disait. Parfois, quelques fois, de plus en plus souvent
Aussitôt dit cela il précisait
Ils n'avaient pas d’enfant
et poursuivait
Mais à l'âge de vingt ans leur fils s'engagea à l'armée où il se plaisait
Au cours d’une bataille il perdit bras et jambe
Alors il 'enfuit s'enfuit s'enfuit
Et comme il n'y avait pas d'arbre il monta sur un épicéa
Il y cueillit deux fraises,
Tendit une pêche à deux femmes qui passaient par là
Elles répondirent qu'elles n'avaient jamais mangé de châtaignes aussi bonnes que ces noisettes l'étaient.

Autour de lui on s’inquiétait de l'entendre marmonner.

Et il y avait de quoi, il ne faisait rien comme tout le monde.

Il avait très tôt appris à lire et il lisait sans cesse, il s'enivrait à lire le Grand Livre des Evidences, et seulement le Grand Livre des Evidences.

Chaque jour il se rendait à la bibliothèque et il y lisait le Grand Livre des Evidences. Seul. Car ceux du village fréquentaient l'établissement uniquement après leurs travaux aux champs ou après leurs travaux dans leurs ateliers.


Et quand à la fin de la journée, tous ceux du village prenaient le chemin de la Grande Bibliothèque, pour lire à leur tour le Grand Livre des Evidences c'était pour en disséquer le moindre mot, la moindre tournure, afin d’en discuter entre eux. Mais Lui, il s'esquivait avant même qu'il puisse les croiser.


Ils le trouvaient très étrange. Ils se demandaient pourquoi il les évitaient ainsi. Et certains répétaient "Il n'y a pas à dire Faïvel nous évite, mais pourquoi donc !" Personne ne comprenait pourquoi.


Etonnamment Faïvel continuait d’apprendre dans la solitude et sans confrontation aucune, il avalait
mots, verbes, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
puis reprenait,
mot, verbe, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
recommençait
mot, verbe, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
et poursuivait à s'arrêter sur la position d’une virgule : n'aurait pas mieux valu qu'elle fût là plutôt qu'ici ? Il allait ainsi, d'interrogation en interrogation.


Au fur et à mesure de ses découvertes, Il arriva un jour une chose surprenante. Impossible de retrouver un mot. Bref, un oubli. Mieux, ou pire, deux oublis. Catastrophiques d'autres oublis successifs. Faïvel prit peur. De perdre la mémoire. Tout ce qu’Il avait engrangé allait partir, s'envoler, s'évanouir. Inquiet Il commença à tout noter et un soir avant de se coucher Il alla jusqu'à noter l'endroit où il posait chacun de ses vêtements. Pour être sûr de les retrouver le lendemain.

Ce soir-là quand il ôta son chapeau, il prit un crayon et un bout de papier et écrivit
Chapeau, posé sur l’étagère supérieure de l’armoire puis il écrivit
Manteau, posé sur le cintre dans l’armoire
Chemise, posée sur le dossier de la chaise
Pantalon, posé sur le plat de la longue table de chêne, avec sa ceinture
Chaussures et chaussettes, posées au pied du lit sur la carpette de laine

Puis il enfila une chemise de nuit taillée dans un tissu épais et un bonnet de même et il voulut s'allonger. Mais alors qu'il allait poser sa tête sur l'oreiller il se releva comme un pantin à ressort, saisit le crayon et écrivit sur un nouveau morceau de papier "Faïvel... dans son lit"

Il posa papier et crayon sur la jolie table de nuit, s'allongea, s'endormit, rassuré.


Et c'est ainsi que le lendemain matin, grâce à ces pense-bêtes, après s'être levé, lavé et avoir déjeuné, il s'habilla sans oublier un seul vêtement.
Comme il le lisait, il prit la chemise sur le dossier de la chaise
Le pantalon sur la longue table de chêne avec la ceinture
Les chaussettes et les chaussures sur la carpette de laine
Le manteau sur le cintre dans l'armoire
Le chapeau, sur l’étagère de l’armoire.
Mais au moment où il découvrit dans le miroir un homme tout content, satisfait, heureux, ravi de contrôler sa mémoire, il y remarqua, posé sur la jolie table de nuit, un papier oublié. Il le saisit et lut : "Faïvel … dans son lit" Il s'étouffa de surprise en voyant que Faïvel n'était pas dans le lit.

Une douleur s'accrocha à son coeur et il se prit à gémir :
« Oh mon dieu Seigneur, Faïvel n'est pas dans son lit ! Où peut-il bien être ?»

Il chercha Faïvel partout dans la pièce, y compris sous les marches de l'escalier, dans le cagibi. Il eut l'idée de le chercher dans le jardin. Quand il ne le trouva pas même dans le puits il décida de partir à sa recherche.

Il marcha, marcha, marcha à suivre sans la voir la voie du chemin de fer et c’est ainsi qu’un jour il parvint devant une magnifique demeure. Comme la faim l'étreignait il pensa qu’on ne lui refuserait pas quelque nourriture. Il n'était pas exigeant. Un bon bol bouillant de soupe au chou conviendrait parfaitement.
Quand il frappa là la porte,
Quand la porte s’ouvrit,
Quand se pencha vers lui un bon gros géant Maître des lieux et visiblement dans l'opulence,et
Quand il lui demanda de le faire dîner, l’homme lui répondit qu’on ne nourrissait pas un homme sans qu'il ne fasse rien. Et il ajouta
« Tu as de la chance. J’ai acheté ce matin même un magnifique pur sang. Si tu savais en prendre soin? cette seule condition méritera que je te nourrisse ?"

L’homme n’avait jamais gardé un seul cheval de sa vie.
Mais il avait faim. Il accepta.
Double chance, le maître lui fit servir un plein bol bouillant de cette bonne soupe aux choux dont il avait rêvé puis il le mena devant le box de sa nouvelle acquisition

« Donc je compte sur toi pour en prendre soin. C’est une pure merveille que je te confie ! Ce cheval est d’une valeur inestimable. Je vais faire des jaloux. Installe-toi ici et garde le bien, ne le quitte surtout pas des yeux »

L’homme acquiesca vivement de la tête, le Maître fit demi tour et rentra chez lui. Rassuré.

Pas tant que cela car dans la nuit il se réveilla en se demandant si l’homme lui gardait son cheval convenablement ?
Il ne trouva pas de réponse. Il préféra aller y voir de ses propres yeux.

Il resta confondu. Pour vérifier le box c’est devant un homme endormi qu’il passa. Le cheval heureusement était bien là, mais sa présence ne mit pas fin à la colère qui était née dans la tête du Maître.
Il s’approcha de l’homme et le réveilla sans ménagemen
« Ho, je ne t’ai pas donné à manger pour dormir, réveille-toi et garde mon cheval s’il te plaît »
L’homme se releva d’un bond et déclara vivement qu’il ne dormait pas.
Le maître s’étonna
-« Que faisais-tu alors ?»
-« Je réfléchissais »
-« Tu réfléchissais ?] dit-il un brin goguenard
et peut-on savoir à quoi tu réfléchissais ? »

« Je me demandais où allait le bois quand on y plantait un clou ! »

La pertinence de ce questionnement étonna profondément le Maître. Il déclara « En voilà, une de drôle de question. Mais il n’est pas tant de te questionner : il te faut garder mon cheval, ma merveille des merveilles. Fais-le ! Sinon…. !»
Et sur ce, le Maître s’en retourna.

La journée du lendemain se passa au mieux pour l’homme. A la nuit il reprit place devant le box. Le Maître lui, dans son lit. Rassuré.

Mais pas tant que cela. En plein milieu de celle-ci il se réveille : l’homme lui garde-t-il convenablement son merveilleux cheval ? Comme il n’obtient aucune réponse, il préfère aller y voir de ses propres yeux.

Il resta confondu. Pour vérifier le box c’est une nouvelle fois devant un homme endormi qu’il passa. Le cheval heureusement était bien là, mais sa présence ne mit pas fin à la colère qui était née dans la tête du Maître.
Il s’approcha de l’homme et le réveilla sans grand ménagement
« Ho, je ne t’ai pas donné à manger pour dormir, réveille-toi et garde mon cheval s’il te plaît »
L’homme se releva d’un bond et déclara vivement comme la veille, qu’il ne dormait pas.
Le maître s’étonna
-« Que faisais-tu alors ?»
-« Je réfléchissais »
-« Tu réfléchissais ? dit-il un brin goguenard, encore ? Et peut-on savoir à quoi tu réfléchissais cette fois ? »
-« Je me demandais où allait la cire quand la bougie brûlait ? »

« Tu as de drôles de questions mon garçon. Mais il n’est pas tant de te questionner : il te faut garder mon cheval, ma merveille des merveilles. Fais-le ! Sinon…. !» Et sur cette injonction, le Maître s’en retourna.

Et le lendemain le cheval sortit du box, l’homme le promena au bout de sa longe, la journée se déroula tranquillement, ce fut une merveilleuse journée et il put manger un nouveau bon bol bouillant de bonne soupe aux choux et quand il se rendit à l’écurie, le Maître lui se rendit dans son lit, rassuré.
Mais pas tant que ça. En plein milieu de la nuit il se réveilla de nouveau et sans même se poser la question il se rendit devant le box. Non seulement il passa devant un homme endormi mais il dut se rendre à l’évidence que le box était vide. Plus une seule trace de pur-sang. La colère l’empoigna. Il revint auprès de l’homme le réveilla sans aucun ménagement et lui demanda d’une voix qui s’étranglait
« Mon pur sang a disparu nigaud ! Ne viens pas me dire que tu ne dormais pas cette fois !"

Et si sa voix s’étranglait de colère elle s’étrangla aussitôt davantage car l’homme lui répondit
« Et pourtant c’est la vérité : je ne dormais pas ! »

"Comment ça tu ne dormais pas, mais mon cheval n’est plus là et tu n’as rien vu ni entendu vraisemblablement que faisais-tu ?"
« Justement, je me questionnais. Je me demandais comment un cheval aussi bien gardé pouvait bien disparaître ! »

Stupéfaction chez le Maïtre que la colère emport "Hein ? quoi, comment…." S’il ne se retenait plus, il tenait fermement Faïvel d’une main et lui donnait une belle secouée de coups de l’autre. Il le frappe partout et si fort et tant que bientôt Faïvel se mit à crier :

« Arrêtez, cessez, vous me faites mal, je souffre comme jamais Faïvel n’a souffert ! »

C’est à cet instant que l’homme s’écoute, mieux, s’entend. Il reformule
"Qu’est-ce que j’ai dit, que vous faisiez mal à Faïvel, que j'avais mal ! Mais si j’ai mal, c'est que je me sens, si je me sens, c’est que je suis moi , moi Faïvel qui s’était perdu !

Il se met à danser heureux et rieur en criant « J’ai retrouvé Faïvel J’ai retrouvé Faïvel" et il quitte le maître.
Et il s’en retourne au village.

Là bas, il salue tout ceux qu’il connaît et même ceux qu’il ne connaît pas. Il serre des mains et des mains en nombre, et il dit
« Faïvel a retrouvé Faïvel, dès demain je me remets à travailler, et le soir je vous rejoins à la bibliothèque pour parler avec vous du Grand Livre des Evidences !"
Et voilà tout un village ravit

Et Faïvel de dire,

Je suis né de l’union d’un homme et d’une femme

Je suis né de l’union d’un homme et d’une

Je suis né de l’u…

Je suis né

… pour faire CRIC
et vous CRAC

parce ce conte se finit aujourd’hui.



Rennes, le jeudi 13 novembre 2008

lANIA

mardi 11 novembre 2008

Hi, han, hi han au fait c'est quand....


et où ?... la prochaine et dernière promenade asine 2008 de l'Association Nature Environnement ?

C'est le dimanche 23 novembre
en 8 kms à dos d'ânes, pied ou cariole
par les chemins de Ker Lann
Viens avec nous Lania, tu nous diras des contes et on boira avec toi chocolat ou vin chaud.
RDV à la Ferme de la Gautrais, 14 h. Goûter autour des contes pour le retour

"Hi han hi han... Mais c'est tout réfléchi les amis : j'y serai aussi. Alors
Am stram gram
pic et pic et colégram
bourre et bourre et ratatatam,
am stram gram... (Petite comptine qu'une femme de ménage fronalière -Alsace-Allemagne Rhénane et adaptablement bilingue nous disait en allemand)
Colporteurs un seul mot d'ordre : à vos mails pour le dire, le redire et le re-re-dire !



Hi han hi han, foi de miel et de cannelle, je sens que ça sentira bon là-bas aussi. A bientôt !"

Vendée Globe ce week end : Sam, Dee sont dans un bateau

Insignifiance amusante... in dernière page Ouest France. Pas si sûr.
D'importance.
Elles s'appellent Dee Caffari et Samantha Davies Mais on nomme Sam la seconde. Y a plus qu'à.
D'un subtil retournement l'effet est imparable et le titre de la rubrique Portraits le relit ce dernier wek end. Joli.
Le vent lui-même, s'en est tu.
Aujourd'hui il s'incline esbaudi et fait silence.
Bonne course à toutes deux, Sam et Dee.

(Billet rédigé grâce à Marc Pennec et Philippe Chérel-texte et photo OF 8-9/11/08)

lundi 10 novembre 2008

Pour les enfants, les grands ou les petits


Bonjour, j'suis tout seul, c'est plutôt gonflant, vois-tu ! Clique sur
http://www.poissonrouge.com/telescope/index.htm et rejoins-moi-vite.



J'ai lu qu'il était très rassurant, pour entretenir ses réflexes, stimuler ses neurones et reculer l'entrée en alzheimer, de faire les jeux que l'on trouve dans certaines pages de journaux le mercredi
ou sur certains livres
ou certains sites, destinés aux enfants .
Soit, alors n'hésitez plus, ruez-vous sur http://www.poissonrouge.com/telescope/index.htm
et si vous avez des enfants donnez-leur l'adresse ou cliquez en leur compagnie. Pour les plus petits ce sera toujours plus chaleureux et ça restera gratifiant pour vous aussi : "Wouaou ! comme il est fort mon pitchou ou ma pitchounette... on dirait moi" Enfin, pour cette dernière satisfaction, pas forcément mais sûrement aussi bien- (Souriez SVP)

Samedi 15 novembre l'Association Anacrouse de Betton (35)

poursuit sa saison 2008/2009 .
Après l'exposition peinture et sculpture de la Grange de la Métairie,




Anacrouse vous propose un concert
par le Quatuor ICARE, dans un programme DEBUSSY, SIBELIUS, et PIAZZOLLA.
A retenir
samedi 15 novembre, à 20 h
au 17 de la rue du parc, à BETTON

Réservez vos places au 02 99 55 80 51 ou 06 81 93 81 13

Un vin chaud sera offert par l'association après le concert afin de rencontrer les artistes.


Pour visiter le site de l'association Anacrouse et découvrir la dernière vidéo de Télé-Rennes saisir http://www.anacrouse-betton.com/index.html


Bonne promenade

vendredi 7 novembre 2008

Nuit du conte à Rennes... tous au Panama ...


... avec chapeau du même nom, et pour y aller d'un bon pas ou en méto ou en "totaumobile" :

Adresse : 28, rue Bigot de Preameneu 35000 Rennes
Métro : Jacques Cartier
Plan d'accès
Téléphone : 02 99 50 75 80

PS : enfants acceptés - horaire ce soir : plutôt à partir de 20 h mais ne me suis pas vraiment renseignée : vérifier SVP Merci

Et si le Panama vous intéresse, ci-suivant, l'adresse qui vous donnera le désir de vous en procurer un :
http://www.chapellerie-dbm.com/voirproduits.php?idfamille=30&PHPSESSID=429def9692653973b121ae6351dc8f3f

J'ai toujours aimé la couleur sépia....


dans le temps moi aussi j'écrivais d'une belle plume sergent major, calligraphiant, d'une langue étirée et d'un souffle retenu, d'un plein à un délié, comme vague léchante s'enivrant d'ancre sur la plage. Et pour parodier une chanson qui a la patate "le composeur de cette photo c'est..." mon cher ami Franck Hamel qui préside amicalement à la destinée de ce site. Impossible de le remercier, les mots manqueraient. Allez plutôt découvrir son site à lui, ou abonnez-vous à la revue pour laquelle du côté de Rabat, rennais émigré, on lui a offert de travailler. Belle rencontre
http://www.franckhamel.com/

mardi 4 novembre 2008

De fête de la Figue en Mongolie

Elle s'est passée en Ariège département avec lequel j'ai un lien amical. Les curieux n'ont plus qu'à écrire "Fête de la Figue" du côté de l'Ariège
ou
http://kannphotoariege.free.fr/ST%20GIRONS%20Choeur%20de%20Mongolie/slides/IMG_0978R_N.html
Ils verront ainsi quelques unes des nombreuses photos prises.
Quant à moi, me suis laissée récemment emporter par un bel amalgame entre réalité et légende au pays des kirghize (de mémoire sur Arte et il y a très peu de temps, je crois) : remarquable : -à mon goût qui n'est que de coeur- le rôle du délicieux petit Timour. Quel joli chapeau.

lundi 3 novembre 2008

La pomme et l'escargot

La pomme et l'escargot de Charles Vildrac

Il y avait une pomme
À la cime d'un pommier.
Un grand coup de vent d'automne
La fit tomber sur le pré.

"Pomme,pomme t'es-tu fait mal ?
-J'ai le menton en marmelade,
Le nez fendu et l'oeil poché !"

Elle roula : quel dommage !
Sur un petit escargot
Qui s'en allait au village
Sa demeure sur le dos.

« Ah! stupide créature !
Gémit l'animal cornu,
Tu as défoncé ma toiture
Et me voici faible et nu. »


Dans la pomme à demi blette
L'escargot, comme un gros ver,
Rongea, creusa sa chambrette,
Afin d'y passer l'hiver.

« Ah, Mange-moi, dit la pomme,
Puisque c’est là mon destin ;
Par testament je te nomme
Héritier de mes pépins.

Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j’espère,
De jolis petits pommiers.

Je me promenais sur un blog et j'ai entendu Ondine. Cette délicieuse petite fille à la voix claire disait cette longue poésie. En l'écoutant, me suis souvenue de moi-même enfant, et la disant. C'était il y a bien longtemps : sympathique imparfait.
Vous voulez voir Ondine ? Cliquer ou recopier l'adresse suivante : http://ondinelacoquine.blogspot.com/